Le succès retentissant de « The Last Dance », la mini-série consacrée à la dernière saison de Michael Jordan chez les Chicago Bulls aurait-il donné des idées aux équipes de Netflix ?
Le géant du streaming américain a en effet annoncé sur Twitter qu’un film en l’honneur des championnes du monde américaines en 1999 allait voir le jour. Quand ? La date de sortie n’a pas encore été annoncée et rien ne nous dit que le tournage a commencé.
Qu’importe, le long-métrage verra bel et bien le jour puisque Netflix a annoncé avoir obtenu les droits du livre de Jeré Longman intitulé “The Girls of Summer: The US Women’s Soccer Team and How It Changed The World”. Un ouvrage paru en 2001 consacré au triomphe de l’USWNT lors du Mondial 1999 aux États-Unis.
Le géant du streaming américain a en effet annoncé sur Twitter qu’un film en l’honneur des championnes du monde américaines en 1999 allait voir le jour. Quand ? La date de sortie n’a pas encore été annoncée et rien ne nous dit que le tournage a commencé.
Qu’importe, le long-métrage verra bel et bien le jour puisque Netflix a annoncé avoir obtenu les droits du livre de Jeré Longman intitulé “The Girls of Summer: The US Women’s Soccer Team and How It Changed The World”. Un ouvrage paru en 2001 consacré au triomphe de l’USWNT lors du Mondial 1999 aux États-Unis.
Film, série ou documentaire ?
Pour l’heure, peu d’informations ont filtré concernant cette œuvre cinématographique made in Netflix. Dans la vidéo d’annonce relayée sur Twitter, certaines anciennes joueuses ayant participé à l’épopée de 1999 laissent toutefois quelques indices. Le plus intriguant étant celui distillé par Brandi Chastain à grand coup de : « Je me demande quels acteurs vont jouer nos rôles ? »
Alors film avec de vrais acteurs ou documentaire historique avec des images d’archive ? A l’écoute des propos de Brandi Chastain, nous opterions plutôt pour la première option, bien que nous préfèrerions - et ceci n’engage que nous - un documentaire historique basé sur des images d’archive à l’instar de « The Last Dance ».
Reste à savoir si en 1999, des équipes entières de tournage suivaient l’USWNT comme elles épiaient les moindres faits et gestes de la bande à Jordan au cours de sa dernière saison chez les Bulls. Et sur ce point, permettez-nous d’en douter...
Reste à savoir si en 1999, des équipes entières de tournage suivaient l’USWNT comme elles épiaient les moindres faits et gestes de la bande à Jordan au cours de sa dernière saison chez les Bulls. Et sur ce point, permettez-nous d’en douter...
Les idoles des idoles de la génération présente
S’il est vrai que l’équipe américaine avait déjà remporté une Coupe du monde en 1991 lors de la première édition officiellement organisée par la FIFA, le second sacre eut un impact bien plus fort outre-Atlantique.
« Ces femmes étaient si charismatiques, raconte la récente championne du monde Alex Morgan, alors âgée de 10 ans à l’époque. Je n’avais jamais vu des sportives comme ça à la télé. J’en ai des frissons rien qu’en y repensant. » Même son de cloche pour Crystal Dunn âgée de 7 ans en 1999 : « Il y avait la photo de Brandi Chastain affichée partout. Elles étaient dans toutes les villes, tenant leur trophée et leur drapeau. C’était historique pour le football féminin. »
« Ces femmes étaient si charismatiques, raconte la récente championne du monde Alex Morgan, alors âgée de 10 ans à l’époque. Je n’avais jamais vu des sportives comme ça à la télé. J’en ai des frissons rien qu’en y repensant. » Même son de cloche pour Crystal Dunn âgée de 7 ans en 1999 : « Il y avait la photo de Brandi Chastain affichée partout. Elles étaient dans toutes les villes, tenant leur trophée et leur drapeau. C’était historique pour le football féminin. »
Et pour cause, le sort de la finale opposant les États-Unis à la Chine s’est joué aux tirs-aux-buts devant 90 185 spectateurs réunis au Rose Bowl Stadium, ce qui constitue encore aujourd’hui le record d’affluence officiel pour un match de football féminin. officieusement, la finale Mexique - Danemark de 1971 a réuni plus de 110 000 spectateurs.
Un match pour le titre remporté au bout du suspense par l’USWNT grâce à au tir-au-but victorieux de Brandi Chastain qui, dans un éclair de joie spontané, enleva son maillot et se mit à genou les poings serrés face à une foule ivre de bonheur. Une célébration aussi instinctive que mythique ayant, sans nul doute aucun, donné naissance à l’image la plus emblématique de l’histoire du foot féminin.
Un match pour le titre remporté au bout du suspense par l’USWNT grâce à au tir-au-but victorieux de Brandi Chastain qui, dans un éclair de joie spontané, enleva son maillot et se mit à genou les poings serrés face à une foule ivre de bonheur. Une célébration aussi instinctive que mythique ayant, sans nul doute aucun, donné naissance à l’image la plus emblématique de l’histoire du foot féminin.
Un impact sans précédent
Le second sacre de l’équipe américaine fut suivi par plus de 40 millions de téléspectateurs. Et outre le fait qu’il ait inspiré des milliers de jeunes filles dont celles qui ont accroché une quatrième étoile sur le maillot US en juin 2019, il a aussi eu le mérite de contribuer au développement de la discipline aux États-Unis.
Certains investisseurs, ayant flairé le bon filon, ont investi sur le ballon rond au féminin. Des investissements qui ont notamment conduit à la création en 2001 du premier championnat de football féminin américain (The Women's United Soccer Association). Ligue dans laquelle nous pouvions retrouver les meilleures joueuses de l’époque comme Michelle Akers, Julie Foudy, Brandi Chastain ou encore Mia Hamm.
Certains investisseurs, ayant flairé le bon filon, ont investi sur le ballon rond au féminin. Des investissements qui ont notamment conduit à la création en 2001 du premier championnat de football féminin américain (The Women's United Soccer Association). Ligue dans laquelle nous pouvions retrouver les meilleures joueuses de l’époque comme Michelle Akers, Julie Foudy, Brandi Chastain ou encore Mia Hamm.
Quand on sait la machine de guerre qu’est devenue l’USWNT dans les années qui ont suivi le second sacre mondial des Stars and Stripes, on comprend que cela vaille au moins un film sur Netflix...