Raymond Domenech (photo : Sébastien Duret)
Cette conférence de presse est une première pour le foot féminin. C’était important pour vous d’être présent ?
Raymond Domenech : Cela va dans le sens de la politique de la Fédération pour le développement du football féminin. C’est une excellente chose. Je suis aussi venu pour soutenir Bruno, c’est un ami. C’est pour lui que c’est important. Il était d’ailleurs un peu stressé avant de commencer.
Pas mal le coup du tableau pour annoncer sa liste de joueuses…
J’ai adoré !
Un mot justement sur cette liste ?
Je n’ai rien à dire. Pour une fois, ce n’est pas mon boulot.
Qu’avez-vous pensé de la campagne de communication mise en place par la FFF pour faire parler des filles ?
C’est à la fois super et dramatique. C’est dommage d’en arriver là car les filles ont une vraie qualité de jeu. Mais c’est le seul moyen d’attirer un peu l’attention sur ce qu’elles font sur le terrain. C’est drôle mais inquiétant. En France, le foot féminin n’est pas encore reconnu à sa juste valeur. C’est culturel. Il faut lutter contre les mentalités. Regarder comment ça fonctionne en Allemagne ou aux États-Unis. Ça prouve que le football féminin existe.
À l’image de Sonia Bompastor, les meilleures joueuses françaises sont aujourd’hui tentées par le championnat américain. Faut-il s’en inquiéter ?
Pas du tout, au contraire. Qu’est-ce qui a fait la force de l’équipe de France masculine en 1998 ? Les joueurs qui évoluaient dans les championnats étrangers. Pour le développement du foot féminin français, c’est génial. Maintenant, c’est au sport français, et aux clubs, de prendre conscience que les filles sont là et de leur donner les moyens de réussir.
Raymond Domenech : Cela va dans le sens de la politique de la Fédération pour le développement du football féminin. C’est une excellente chose. Je suis aussi venu pour soutenir Bruno, c’est un ami. C’est pour lui que c’est important. Il était d’ailleurs un peu stressé avant de commencer.
Pas mal le coup du tableau pour annoncer sa liste de joueuses…
J’ai adoré !
Un mot justement sur cette liste ?
Je n’ai rien à dire. Pour une fois, ce n’est pas mon boulot.
Qu’avez-vous pensé de la campagne de communication mise en place par la FFF pour faire parler des filles ?
C’est à la fois super et dramatique. C’est dommage d’en arriver là car les filles ont une vraie qualité de jeu. Mais c’est le seul moyen d’attirer un peu l’attention sur ce qu’elles font sur le terrain. C’est drôle mais inquiétant. En France, le foot féminin n’est pas encore reconnu à sa juste valeur. C’est culturel. Il faut lutter contre les mentalités. Regarder comment ça fonctionne en Allemagne ou aux États-Unis. Ça prouve que le football féminin existe.
À l’image de Sonia Bompastor, les meilleures joueuses françaises sont aujourd’hui tentées par le championnat américain. Faut-il s’en inquiéter ?
Pas du tout, au contraire. Qu’est-ce qui a fait la force de l’équipe de France masculine en 1998 ? Les joueurs qui évoluaient dans les championnats étrangers. Pour le développement du foot féminin français, c’est génial. Maintenant, c’est au sport français, et aux clubs, de prendre conscience que les filles sont là et de leur donner les moyens de réussir.