Comment avez-vous vécu ce match d’ouverture et surtout l’entame ?
C’était génial, formidable… On a trois minutes pour repenser à tout, c’était un moment unique, on a beaucoup de larmes dans le corps, peut-être un petit peu qui sont sorties (sourire), c’était un moment extraordinaire.
Vous avez réussi à évacuer l’émotion pour bien entamer la rencontre.
Il n’y a pas eu de tension oui, parce qu’au lien de contrôler les émotions qui pourraient nous tendre, nous on s’est fait un pacte en disant qu’il fallait surfer sur cette vague, si on devait pleurer on pleurait, si on devait rire on riait, si on voulait sourire on souriait, parce que personne ne peut maîtriser ces émotions, donc on s’est permis ça. On s’est donné le droit de les vivre à fond, puis quand c’était fini de rentrer à fond dans le match. C’est super.
Il y avait un monde d’écart entre vous et la Corée.
Je ne sais pas s’il y a un monde d’écart, parce que c’est une équipe qui est très disciplinée, qui a des qualités, qui nous a forcé un petit peu à changer notre jeu, à passer un peu moins dans l’axe, on était très enfermées dans l’axe avec Kadi (Diani), donc il y a eu beaucoup de jeu sur les côtés, on s’est adaptées, il faut aussi savoir s’adapter à l’adversaire, on a réussi à les déborder, c’est très bien, il faut continuer à monter en puissance je pense, parce qu’on a fait une très grosse préparation mais l’objectif c’est de tenir jusqu’à la fin de la compétition, de monter en puissance au fur et à mesure des matches, il y a pas mal de choses à régler dans le jeu, on va le faire dès demain, on va bosser pour s’améliorer sur tous ces points.
C’était génial, formidable… On a trois minutes pour repenser à tout, c’était un moment unique, on a beaucoup de larmes dans le corps, peut-être un petit peu qui sont sorties (sourire), c’était un moment extraordinaire.
Vous avez réussi à évacuer l’émotion pour bien entamer la rencontre.
Il n’y a pas eu de tension oui, parce qu’au lien de contrôler les émotions qui pourraient nous tendre, nous on s’est fait un pacte en disant qu’il fallait surfer sur cette vague, si on devait pleurer on pleurait, si on devait rire on riait, si on voulait sourire on souriait, parce que personne ne peut maîtriser ces émotions, donc on s’est permis ça. On s’est donné le droit de les vivre à fond, puis quand c’était fini de rentrer à fond dans le match. C’est super.
Il y avait un monde d’écart entre vous et la Corée.
Je ne sais pas s’il y a un monde d’écart, parce que c’est une équipe qui est très disciplinée, qui a des qualités, qui nous a forcé un petit peu à changer notre jeu, à passer un peu moins dans l’axe, on était très enfermées dans l’axe avec Kadi (Diani), donc il y a eu beaucoup de jeu sur les côtés, on s’est adaptées, il faut aussi savoir s’adapter à l’adversaire, on a réussi à les déborder, c’est très bien, il faut continuer à monter en puissance je pense, parce qu’on a fait une très grosse préparation mais l’objectif c’est de tenir jusqu’à la fin de la compétition, de monter en puissance au fur et à mesure des matches, il y a pas mal de choses à régler dans le jeu, on va le faire dès demain, on va bosser pour s’améliorer sur tous ces points.
" cet après-midi on rigolait, je lui disais « je vais te mettre un corner et tu vas marquer de la tête »"
Qui sont ?
Ce qu’il faut améliorer, c’est tout ce qui dans le jeu a pas marché aujourd’hui, plein de choses ont marché sur le côté, après c’était peut-être la pression du premier match, mais je pense qu’on peut jouer un peu plus dans l’axe, on peut varier un peu plus, ce sont les aléas du premier match où ce qu’on voulait c’était marquer rapidement, et être soulagées et sereines, c’est ce qu’on a fait. On a joué exactement comme il fallait pour pouvoir continuer à travailler sur les autres matches.
Corinne Diacre a pris une décision forte en ne titularisant pas Valérie Gauvin, comment le groupe l’a pris ?
Le groupe a vécu comme un groupe qui va vivre un premier match de coupe du monde, que ce soit Valérie ou les autres qui n’ont pas commencé, on ne s’est pas vraiment posé de question, on s’est regardé, on s’est encouragé, et il n’y a pas de soucis. La preuve Valérie est entrée, elle a fait une très bonne rentrée. La force de notre groupe c’est qu’on est 23 et si on veut aller au bout, il n’y a pas de problèmes, pas de Valérie ou pas Valérie, mais une équipe de 23 joueuses qui va aller chercher cette finale.
Wendie Renard a marqué deux fois de la tête, un petit mot sur sa performance ?
On a une arme, il faut l’utiliser, on travaille beaucoup, comme on est en chambre toutes les deux ensemble, cet après-midi on rigolait, je lui disais « je vais te mettre un corner et tu vas marquer de la tête », ça s’est réalisé, c’est pour ça qu’on était plutôt heureuses.
Ce qu’il faut améliorer, c’est tout ce qui dans le jeu a pas marché aujourd’hui, plein de choses ont marché sur le côté, après c’était peut-être la pression du premier match, mais je pense qu’on peut jouer un peu plus dans l’axe, on peut varier un peu plus, ce sont les aléas du premier match où ce qu’on voulait c’était marquer rapidement, et être soulagées et sereines, c’est ce qu’on a fait. On a joué exactement comme il fallait pour pouvoir continuer à travailler sur les autres matches.
Corinne Diacre a pris une décision forte en ne titularisant pas Valérie Gauvin, comment le groupe l’a pris ?
Le groupe a vécu comme un groupe qui va vivre un premier match de coupe du monde, que ce soit Valérie ou les autres qui n’ont pas commencé, on ne s’est pas vraiment posé de question, on s’est regardé, on s’est encouragé, et il n’y a pas de soucis. La preuve Valérie est entrée, elle a fait une très bonne rentrée. La force de notre groupe c’est qu’on est 23 et si on veut aller au bout, il n’y a pas de problèmes, pas de Valérie ou pas Valérie, mais une équipe de 23 joueuses qui va aller chercher cette finale.
Wendie Renard a marqué deux fois de la tête, un petit mot sur sa performance ?
On a une arme, il faut l’utiliser, on travaille beaucoup, comme on est en chambre toutes les deux ensemble, cet après-midi on rigolait, je lui disais « je vais te mettre un corner et tu vas marquer de la tête », ça s’est réalisé, c’est pour ça qu’on était plutôt heureuses.
"Le public, c'est la 12e femme, je dirais même la 24e"
On l’a vu, avec Delphine Cascarino le côté droit a plutôt bien marché, y’a-t-il eu une consigne pour jouer plus à gauche en deuxième période ?
Non, le tout c’était de varier un peu, de trouver d’autres décalages car les Coréennes nous embêtait pour approcher le but. Ca fait quelque matches que ce côté droit fonctionne bien, Delphine est une fille qui a beaucoup de vitesse, avec Marion (Torrent) ça passe bien, quand c’est Kadi (Diani) aussi, quand c’en est d’autres ce sont d’autres systèmes de jeu, on a la chance d’avoir une grande variété de qualité dans notre équipe, c’est top.
Il y a du soulagement d’avoir réussi ce premier test ?
Ce n’est jamais facile oui, c’est très bien, il faut qu’on soit satisfaites et dès demain il faut récupérer et préparer le match suivant, regarder tout ce qui n’a pas été pour être encore meilleures.
Une autre de vos armes par rapport à vos adversaires, c’est le public, qu’en avez-vous pensé ?
C’était extraordinaire, c’est comme dans les rêves, mais pour ça il faut aller au bout, aujourd’hui ce n’était pas la finale, c’était un premier match, c’était des moments d’émotions incroyables, c’est un partage qui nous pousse à nous dépasser, donc il est clair que le public c’est la 12e femme de l’équipe, je dirais même la 24e !
Ça vous a galvanisé en début de match ?
Oui clairement, après la Marseillaise, on avait du feu dans les jambes et qu’une envie, c’était de marquer ce premier but, on n’a pas attendu longtemps, c’était bien.
Non, le tout c’était de varier un peu, de trouver d’autres décalages car les Coréennes nous embêtait pour approcher le but. Ca fait quelque matches que ce côté droit fonctionne bien, Delphine est une fille qui a beaucoup de vitesse, avec Marion (Torrent) ça passe bien, quand c’est Kadi (Diani) aussi, quand c’en est d’autres ce sont d’autres systèmes de jeu, on a la chance d’avoir une grande variété de qualité dans notre équipe, c’est top.
Il y a du soulagement d’avoir réussi ce premier test ?
Ce n’est jamais facile oui, c’est très bien, il faut qu’on soit satisfaites et dès demain il faut récupérer et préparer le match suivant, regarder tout ce qui n’a pas été pour être encore meilleures.
Une autre de vos armes par rapport à vos adversaires, c’est le public, qu’en avez-vous pensé ?
C’était extraordinaire, c’est comme dans les rêves, mais pour ça il faut aller au bout, aujourd’hui ce n’était pas la finale, c’était un premier match, c’était des moments d’émotions incroyables, c’est un partage qui nous pousse à nous dépasser, donc il est clair que le public c’est la 12e femme de l’équipe, je dirais même la 24e !
Ça vous a galvanisé en début de match ?
Oui clairement, après la Marseillaise, on avait du feu dans les jambes et qu’une envie, c’était de marquer ce premier but, on n’a pas attendu longtemps, c’était bien.