Vous aviez changé intégralement l'équipe, les joueuses ont su répondre présentes. Le travail est accompli ?
Oui c'est bien. On s'est évité quelques mésaventures. On a pu laisser souffler pas mal de filles avec un onze de départ inédit mais elles ont répondu présentes. Tout n'a pas été parfait biensûr. Techniquement, il y a eu parfois un peu trop de déchets si on veut être un peu plus critique. Mais dans l'abnégation, dans le respect des consignes, et dans l'application, je pense que l'on mérite cette victoire. On a frappé sur le poteau, deux fois sur la barre, elles ont continué à y croire. C'est bien pour elles, elles font un parcours parfait. Aujourd'hui, cela récompense le groupe dans son intégralité. Ce soir, ce qui est bien, c'est l'abnégation collective. En première mi-temps, un peu de déchets, peut-être un peu tendu, on jetait un peu trop rapidement. Mais elles ont cru en elles, c'est bien. Ce groupe est génial. Elles méritent d'aller flirter avec quelque chose que le football féminin attend depuis longtemps. Il ne suffit pas de le dire, il va falloir encore beaucoup d'efforts pour aller chercher quelque chose.
L'équipe n'a pris qu'un seul but, est-ce une satifaction, un secteur que vous aviez travaillé ?
Oui, j'ai toujours eu des équipes qui étaient solides. Il faut être solides pour aller chercher des titres. Chacun sa philosophie mais cela ne veut pas dire que l'on ne peut pas attaquer. Mais cela veut dire que l'on doit défendre et attaquer ensemble. Elles l'ont bien fait. Solène nous sauve aussi sur un coup. Tout le monde a apporté son petit plus. Il y avait un peu de fatigue à la fin, mais elles se sont battues jusqu'au bout.
Quel est la suite du programme d'ici le mois de février ?
Le staff va continuer à aller superviser les matchs. Il y a des jeunes joueuses qui ne sont pas encore toutes prêtes. Si on les fait venir, c'est qu'il y a des qualités mais quand on étoffe le groupe, avec les blessées, on arrive à une trentaine d'unités voire plus. Les places sont très très chères. Ce match était une bonne occasion de mettre un peu de sang neuf.
L'adversaire a profité des montées offensives de Karchaoui pour vous mettre en danger...
Quand on a une joueuse très offensive, forcément si vous êtes entraîneur de l'équipe adverse, la première consigne que vous donnez, c'est de jouer dans le dos de celle qui est très offensive. Il faut garder cet équilibre entre attaquer et bien défendre. Mais le problème en première mi-temps, les deux fois où on se fait prendre, ce n'était pas que de Sakina. L'attaquante qui l'attirait dans le milieu et celle de l'axe qui plongeait sur le côté. Il aurait fallu décaler sur le milieu et c'est pour cela que l'on avait demandé à être très compact sur le terrain puisqu'elles ont un losange et trois attaquantes dont une en soutien. Il y avait beaucoup de densité intérieure, il fallait contrer ça. Mis à part, une ou deux fois, on l'a bien fait.
Quel est votre apport pour l'équipe ?
C'est juste mettre un cadre collectif avec et sans ballon. Ce qu'il faut voir, c'est que l'on est capable de récupérer des ballons assez haut, notamment quand on a joué lors des matchs précédents. Aujourd'hui un peu moins. Ce travail collectif d'avancer ensemble, on obtient cela quand on a des joueuses de qualité, sinon on obtient rien. J'ai la chance d'avoir des joueuses de grande qualité. Elles comprennent tout, elles anticipent tout. Elles sont bien ensembles. On vit bien, c'est important. C'est une belle récompense cette Ligue des Nations mais il reste quatre équipes.
Qu'avez-vous pensé de la prestation de Vicki Becho ?
Elle fait partie des petits papiers. Cela fait très longtemps qu'elle n'a pas fait 90 minutes, que ce soit dans son club ou avec nous, cela n'était jamais arrivé. Elle a besoin encore de travailler pour répéter les efforts mais là c'est bien. C'est des bons signes. Julie (Dufour) aussi a fait un très bon match, Maëlle a été très solide derrière. C'est important, et il y a quelques taulières qui sont entrées et qui ont apporté ce petit plus de maturité pour poser un peu plus le ballon au sol, ça a aidé sur la fin. Elle va très vite, elle se sert très très bien de cette qualité. Elle est capable de renouveler les sprints et de délivrer des très bons centres. Il faut la laisser grandir tranquillement. C'est important déjà à son âge de faire partie des internationales qui comptent.
Quel est votre avis sur Hillary Diaz qui a connu sa première sélection ?
Hillary a des qualités athlétiques de base qui sont importantes au haut niveau. C'est un bon moment pour elle. Quand on est appelé et que l'on pense que l'on va faire un stage avec les U23 et que soudainement, on se retrouve avec l'équipe A et qu'en plus, on a la chance de goûter sa première sélection. Maintenant il faut avoir l'ambition d'en avoir beaucoup derrière. Il faut beaucoup de travail, qu'elle progresse. Elle est dans une équipe qui lutte pour le maintien. Ce n'est pas facile mais c'est formateur.
Comment avez-vous ressenti la prestation de Melvine Malard ?
Elle a apporté ce que l'on attendait d'elle. Elle est capable d'être un poids devant, d'aller dans la profondeur. Elle a des jambes. Je la suis depuis qu'elle est à Manchester United. J'avais l'impression qu'elle n'avait pas fait le meilleur choix en allant à Manchester United, qu'elle ne jouerait pas beaucoup mais finalement elle a tiré son épingle du jeu. Elle fait partie des joueuses que je n'avais pas appelé mais que je regardais toujours. Et quand l'occasion s'est présentée, j'ai fait appel à elle. Aujourd'hui il ne faut pas manquer le train qui est en marche. Les places seront chères. Il faut noter aussi la bonne prestation d'Amel Majri qui doit gagner du temps de jeu dans son club. C'est bien ce qu'elle a fait.
Oui c'est bien. On s'est évité quelques mésaventures. On a pu laisser souffler pas mal de filles avec un onze de départ inédit mais elles ont répondu présentes. Tout n'a pas été parfait biensûr. Techniquement, il y a eu parfois un peu trop de déchets si on veut être un peu plus critique. Mais dans l'abnégation, dans le respect des consignes, et dans l'application, je pense que l'on mérite cette victoire. On a frappé sur le poteau, deux fois sur la barre, elles ont continué à y croire. C'est bien pour elles, elles font un parcours parfait. Aujourd'hui, cela récompense le groupe dans son intégralité. Ce soir, ce qui est bien, c'est l'abnégation collective. En première mi-temps, un peu de déchets, peut-être un peu tendu, on jetait un peu trop rapidement. Mais elles ont cru en elles, c'est bien. Ce groupe est génial. Elles méritent d'aller flirter avec quelque chose que le football féminin attend depuis longtemps. Il ne suffit pas de le dire, il va falloir encore beaucoup d'efforts pour aller chercher quelque chose.
L'équipe n'a pris qu'un seul but, est-ce une satifaction, un secteur que vous aviez travaillé ?
Oui, j'ai toujours eu des équipes qui étaient solides. Il faut être solides pour aller chercher des titres. Chacun sa philosophie mais cela ne veut pas dire que l'on ne peut pas attaquer. Mais cela veut dire que l'on doit défendre et attaquer ensemble. Elles l'ont bien fait. Solène nous sauve aussi sur un coup. Tout le monde a apporté son petit plus. Il y avait un peu de fatigue à la fin, mais elles se sont battues jusqu'au bout.
Quel est la suite du programme d'ici le mois de février ?
Le staff va continuer à aller superviser les matchs. Il y a des jeunes joueuses qui ne sont pas encore toutes prêtes. Si on les fait venir, c'est qu'il y a des qualités mais quand on étoffe le groupe, avec les blessées, on arrive à une trentaine d'unités voire plus. Les places sont très très chères. Ce match était une bonne occasion de mettre un peu de sang neuf.
L'adversaire a profité des montées offensives de Karchaoui pour vous mettre en danger...
Quand on a une joueuse très offensive, forcément si vous êtes entraîneur de l'équipe adverse, la première consigne que vous donnez, c'est de jouer dans le dos de celle qui est très offensive. Il faut garder cet équilibre entre attaquer et bien défendre. Mais le problème en première mi-temps, les deux fois où on se fait prendre, ce n'était pas que de Sakina. L'attaquante qui l'attirait dans le milieu et celle de l'axe qui plongeait sur le côté. Il aurait fallu décaler sur le milieu et c'est pour cela que l'on avait demandé à être très compact sur le terrain puisqu'elles ont un losange et trois attaquantes dont une en soutien. Il y avait beaucoup de densité intérieure, il fallait contrer ça. Mis à part, une ou deux fois, on l'a bien fait.
Quel est votre apport pour l'équipe ?
C'est juste mettre un cadre collectif avec et sans ballon. Ce qu'il faut voir, c'est que l'on est capable de récupérer des ballons assez haut, notamment quand on a joué lors des matchs précédents. Aujourd'hui un peu moins. Ce travail collectif d'avancer ensemble, on obtient cela quand on a des joueuses de qualité, sinon on obtient rien. J'ai la chance d'avoir des joueuses de grande qualité. Elles comprennent tout, elles anticipent tout. Elles sont bien ensembles. On vit bien, c'est important. C'est une belle récompense cette Ligue des Nations mais il reste quatre équipes.
Qu'avez-vous pensé de la prestation de Vicki Becho ?
Elle fait partie des petits papiers. Cela fait très longtemps qu'elle n'a pas fait 90 minutes, que ce soit dans son club ou avec nous, cela n'était jamais arrivé. Elle a besoin encore de travailler pour répéter les efforts mais là c'est bien. C'est des bons signes. Julie (Dufour) aussi a fait un très bon match, Maëlle a été très solide derrière. C'est important, et il y a quelques taulières qui sont entrées et qui ont apporté ce petit plus de maturité pour poser un peu plus le ballon au sol, ça a aidé sur la fin. Elle va très vite, elle se sert très très bien de cette qualité. Elle est capable de renouveler les sprints et de délivrer des très bons centres. Il faut la laisser grandir tranquillement. C'est important déjà à son âge de faire partie des internationales qui comptent.
Quel est votre avis sur Hillary Diaz qui a connu sa première sélection ?
Hillary a des qualités athlétiques de base qui sont importantes au haut niveau. C'est un bon moment pour elle. Quand on est appelé et que l'on pense que l'on va faire un stage avec les U23 et que soudainement, on se retrouve avec l'équipe A et qu'en plus, on a la chance de goûter sa première sélection. Maintenant il faut avoir l'ambition d'en avoir beaucoup derrière. Il faut beaucoup de travail, qu'elle progresse. Elle est dans une équipe qui lutte pour le maintien. Ce n'est pas facile mais c'est formateur.
Comment avez-vous ressenti la prestation de Melvine Malard ?
Elle a apporté ce que l'on attendait d'elle. Elle est capable d'être un poids devant, d'aller dans la profondeur. Elle a des jambes. Je la suis depuis qu'elle est à Manchester United. J'avais l'impression qu'elle n'avait pas fait le meilleur choix en allant à Manchester United, qu'elle ne jouerait pas beaucoup mais finalement elle a tiré son épingle du jeu. Elle fait partie des joueuses que je n'avais pas appelé mais que je regardais toujours. Et quand l'occasion s'est présentée, j'ai fait appel à elle. Aujourd'hui il ne faut pas manquer le train qui est en marche. Les places seront chères. Il faut noter aussi la bonne prestation d'Amel Majri qui doit gagner du temps de jeu dans son club. C'est bien ce qu'elle a fait.
Vicki BECHO
"Cela faisait du bien de recommencer à jouer 90 minutes. Cela faisait un moment que je n'avais pas joué 90 minutes. Je me suis sentie bien. Cela a été un match compliqué pour l'équipe mais on finit bien. On n'a pas lâché du début à la fin, c'est une belle preuve de cohésion.
Ce n'est pas l'équipe qui joue souvent. Mais on est une équipe, tous les jours, on joue ensemble et on est hyper soudé. Sur ce match, on peut voir sur la belle fin de match où on a continué jusqu'au bout, on a tout donné en marquant. J'ai essayé et au bout sur une passe décisive, c'est rentré. Que je marque ou que je fasse marquer, peu importe, que j'importe à l'équipe, c'est le plus important".
Maëlle LAKRAR
"Notre objectif était de rester invaincu, c'est ce que l'on a su faire et rapporter la victoire aujourd'hui. On travaille tous les jours depuis des mois, depuis la Coupe du Monde, la solidité derrière. On essaye de toutes apporter quelque chose. Wendie nous aide énormément. Cela part déjà du mental, si tu es une guerrière, la joueuse ne doit pas passer et c'est ce que l'on a vu en deuxième période, on a été solides, on a rien lâché. Le coach me fait confiance, Griedge m'aide aussi. Il y a toujours eu de la concurrence, je suis encore jeune, j'ai encore à apprendre".
"Cela faisait du bien de recommencer à jouer 90 minutes. Cela faisait un moment que je n'avais pas joué 90 minutes. Je me suis sentie bien. Cela a été un match compliqué pour l'équipe mais on finit bien. On n'a pas lâché du début à la fin, c'est une belle preuve de cohésion.
Ce n'est pas l'équipe qui joue souvent. Mais on est une équipe, tous les jours, on joue ensemble et on est hyper soudé. Sur ce match, on peut voir sur la belle fin de match où on a continué jusqu'au bout, on a tout donné en marquant. J'ai essayé et au bout sur une passe décisive, c'est rentré. Que je marque ou que je fasse marquer, peu importe, que j'importe à l'équipe, c'est le plus important".
Maëlle LAKRAR
"Notre objectif était de rester invaincu, c'est ce que l'on a su faire et rapporter la victoire aujourd'hui. On travaille tous les jours depuis des mois, depuis la Coupe du Monde, la solidité derrière. On essaye de toutes apporter quelque chose. Wendie nous aide énormément. Cela part déjà du mental, si tu es une guerrière, la joueuse ne doit pas passer et c'est ce que l'on a vu en deuxième période, on a été solides, on a rien lâché. Le coach me fait confiance, Griedge m'aide aussi. Il y a toujours eu de la concurrence, je suis encore jeune, j'ai encore à apprendre".