C’est un rassemblement particulier que vous vivez, avec l’arrivée d’un nouveau sélectionneur. Vous avez pu parler avec Hervé Renard en tête à tête depuis votre arrivée ?
Non, il a parlé au groupe, mais ça se passe bien. On ne va pas parler du passé, on se tourne vers l’avant, pour l’instant ça se passe très bien, ça fait du bien de se retrouver avec les filles, on a l’objectif de se rassembler pour la Coupe du monde, c’est ce qu’on va faire.
Sur quoi Hervé Renard a-t-il insisté auprès du groupe lors de ses premières causeries (l'entretien a eu lieu mercredi) ?
Il nous a dit qu’on avait beaucoup de qualités, mais qu’il fallait être unies, et avoir ce petit quelque chose qui va faire qu’on va progresser, et retourner dans le dernier carré. C’est ce qu’on travaille à l’entraînement, avec beaucoup d’exigence, on ne peut que progresser.
Le groupe se dit qu’il est possible d’aller jusqu’en finale cet été en Australie ?
Oui, on sait qu’on a beaucoup de qualités, on a pas mal de joueuses qui jouent dans les meilleurs clubs d’Europe et du monde, mais il reste ce petit truc, même si on a su atteindre les demi-finales du dernier Euro, qui fait la différence. On veut arriver dans le dernier carré, on sait que c’est difficile, toutes les nations progressent, on sait qu’il nous manque ce petit truc à aller chercher, être toutes ensembles, unies, se dire qu’on peut y arriver et qu’on peut le faire.
Non, il a parlé au groupe, mais ça se passe bien. On ne va pas parler du passé, on se tourne vers l’avant, pour l’instant ça se passe très bien, ça fait du bien de se retrouver avec les filles, on a l’objectif de se rassembler pour la Coupe du monde, c’est ce qu’on va faire.
Sur quoi Hervé Renard a-t-il insisté auprès du groupe lors de ses premières causeries (l'entretien a eu lieu mercredi) ?
Il nous a dit qu’on avait beaucoup de qualités, mais qu’il fallait être unies, et avoir ce petit quelque chose qui va faire qu’on va progresser, et retourner dans le dernier carré. C’est ce qu’on travaille à l’entraînement, avec beaucoup d’exigence, on ne peut que progresser.
Le groupe se dit qu’il est possible d’aller jusqu’en finale cet été en Australie ?
Oui, on sait qu’on a beaucoup de qualités, on a pas mal de joueuses qui jouent dans les meilleurs clubs d’Europe et du monde, mais il reste ce petit truc, même si on a su atteindre les demi-finales du dernier Euro, qui fait la différence. On veut arriver dans le dernier carré, on sait que c’est difficile, toutes les nations progressent, on sait qu’il nous manque ce petit truc à aller chercher, être toutes ensembles, unies, se dire qu’on peut y arriver et qu’on peut le faire.
Il y a un changement de méthode radical avec celle de Corinne Diacre ?
Oui ce sont des méthodes différentes, avec beaucoup d’exigence à l’entraînement, ça va nous permettre de progresser toutes ensembles. Il y a beaucoup de monde dans le staff, ils sont très attentifs à nous, à ce qu’on fait sur le terrain.
Le début des choses sérieuses arrive ce vendredi (21h10), avec la confrontation face à la Colombie à Clermont…
On sait que la Colombie est une équipe joueuse, qui aime bien jouer au ballon, mais qui est aussi agressive, comme les équipes sud-américaines. On s’attend à un bon match, nous on a un peu l’impression de repartir sur une nouvelle ère, on veut prendre du plaisir sur le terrain avant tout et donner du plaisir aux supporters, et de la amener avec nous pour aller au bout à la coupe du monde.
Il y a deux joueuses que vous connaissez bien dans cette équipe, Linda Caicedo et Maeva Ramiez.
Oui, Linda joue au Real avec moi et je connais Mayra Ramirez de Levante (où Toletti a évolué de 2020 à 2022, NDLR). Ce sont les deux attaquantes. Linda est une joueuse très technique, elle cherche souvent à jouer le une-deux, elle est jeune mais la Colombie lui a déjà donné beaucoup de responsabilités, du coup elle engrangé beaucoup de confiance. Je suis sûre que contre nous elle va essayer de mettre ses qualités en avant. Ramirez, elle s’appuie plus sur son physique, sa puissance. Ce sont deux bonnes joueuses qui sont capables d’évoluer à plusieurs postes de l’attaque, elles vont essayer de nous faire mal.
Ensuite, vous rencontrerez le Canada mardi au Mans (21h10).
On sait que c’est une grande nation, elles ont gagné les JO, on sait que ça va être une grande équipe avec de très bonnes joueuses, mais on est surtout concentrées sur nous-même, on attend de savoir ce que le coach va mettre en place, même si le plus important est de prendre du plaisir sur le terrain.
Oui ce sont des méthodes différentes, avec beaucoup d’exigence à l’entraînement, ça va nous permettre de progresser toutes ensembles. Il y a beaucoup de monde dans le staff, ils sont très attentifs à nous, à ce qu’on fait sur le terrain.
Le début des choses sérieuses arrive ce vendredi (21h10), avec la confrontation face à la Colombie à Clermont…
On sait que la Colombie est une équipe joueuse, qui aime bien jouer au ballon, mais qui est aussi agressive, comme les équipes sud-américaines. On s’attend à un bon match, nous on a un peu l’impression de repartir sur une nouvelle ère, on veut prendre du plaisir sur le terrain avant tout et donner du plaisir aux supporters, et de la amener avec nous pour aller au bout à la coupe du monde.
Il y a deux joueuses que vous connaissez bien dans cette équipe, Linda Caicedo et Maeva Ramiez.
Oui, Linda joue au Real avec moi et je connais Mayra Ramirez de Levante (où Toletti a évolué de 2020 à 2022, NDLR). Ce sont les deux attaquantes. Linda est une joueuse très technique, elle cherche souvent à jouer le une-deux, elle est jeune mais la Colombie lui a déjà donné beaucoup de responsabilités, du coup elle engrangé beaucoup de confiance. Je suis sûre que contre nous elle va essayer de mettre ses qualités en avant. Ramirez, elle s’appuie plus sur son physique, sa puissance. Ce sont deux bonnes joueuses qui sont capables d’évoluer à plusieurs postes de l’attaque, elles vont essayer de nous faire mal.
Ensuite, vous rencontrerez le Canada mardi au Mans (21h10).
On sait que c’est une grande nation, elles ont gagné les JO, on sait que ça va être une grande équipe avec de très bonnes joueuses, mais on est surtout concentrées sur nous-même, on attend de savoir ce que le coach va mettre en place, même si le plus important est de prendre du plaisir sur le terrain.
Vous parliez de nouvelle ère, vous sentez une ambiance moins tendue dans le groupe ?
Quand on change d’entraîneur, ça apporte forcément une nouvelle dynamique. Le staff qui est arrivé nous a envoyé un souffle d’énergie positif, c’est ce qui dois nous amener à nous surpasser et à trouver ce petit quelque chose qui nous manque pour aller dans le dernier carré.
Justement, dans cette optique, vous pensez que cela va être difficile de retrouver des repères ?
Non. Le groupe a un peu changé mais on se connaît quasiment toutes, on a déjà beaucoup de repères, et ça, sur le terrain, on ne l’a pas oublié. Par exemple avec Amel ou Eugénie qui reviennent, on les connaît, on sait comment elles jouent, leurs qualités, leur mentalité.
Parlons de vous, cela fait maintenant trois ans que vous évoluez en Espagne, qu’est-ce qui vous plaît autant là bas ?
Le jeu, même si j’étais bien en D1 ! C’est différent, c’est un style plus technique. Comme on le sait, en Espagne, ils insistent aussi beaucoup sur la tactique, avec le jeu en triangle, les une-deux et le jeu de position… C’est vrai que j’aime bien ce championnat.
Dans quel domaine vous estimez avoir le plus progressé de l’autre côté des Pyrénées ?
J’ai beaucoup appris techniquement. Là-bas, elles ont toutes la même vision du foot, et quand je suis arrivée, il a fallu que je m’intègre à ce jeu de position, parce que ce n’est pas si facile que ça. Au début ça a été un peu difficile, alors que je suis pourtant une joueuse qui aime bien jouer au ballon. Mais c’est vrai que c’est un jeu très axé sur la tactique, et parfois ce sont des petits détails où on se dit que ça ne fait pas grand-chose, mais sur le terrain on voit que ça fait la différence.
Vous êtes sous contrat avec le Real jusqu'en 2024, vous prévoyez quoi pour la suite ?
Franchement, je ne sais pas du tout, pour le moment je suis au Real, je reste concentrée sur mon club, on a peut-être un trophée à aller chercher (les Madrilènes sont qualifiées en demi-finale de la Coupe de la Reine, NDLR), et au club on nous pousse pour aller le décrocher. J’espère qu’on va y arriver cette année, et ensuite on verra. Je ne me projette pas, parce que dans le foot ça va vraiment vite.
Le sud de la France ne vous manque pas trop tout de même ?
Ma famille me manque, oui ! Le sud aussi, mais pour le moment j’aime l’Espagne, je suis concentrée sur le Real, et ensuite on verra.
Propos recueillis par Vincent Roussel, à Clairefontaine
Quand on change d’entraîneur, ça apporte forcément une nouvelle dynamique. Le staff qui est arrivé nous a envoyé un souffle d’énergie positif, c’est ce qui dois nous amener à nous surpasser et à trouver ce petit quelque chose qui nous manque pour aller dans le dernier carré.
Justement, dans cette optique, vous pensez que cela va être difficile de retrouver des repères ?
Non. Le groupe a un peu changé mais on se connaît quasiment toutes, on a déjà beaucoup de repères, et ça, sur le terrain, on ne l’a pas oublié. Par exemple avec Amel ou Eugénie qui reviennent, on les connaît, on sait comment elles jouent, leurs qualités, leur mentalité.
Parlons de vous, cela fait maintenant trois ans que vous évoluez en Espagne, qu’est-ce qui vous plaît autant là bas ?
Le jeu, même si j’étais bien en D1 ! C’est différent, c’est un style plus technique. Comme on le sait, en Espagne, ils insistent aussi beaucoup sur la tactique, avec le jeu en triangle, les une-deux et le jeu de position… C’est vrai que j’aime bien ce championnat.
Dans quel domaine vous estimez avoir le plus progressé de l’autre côté des Pyrénées ?
J’ai beaucoup appris techniquement. Là-bas, elles ont toutes la même vision du foot, et quand je suis arrivée, il a fallu que je m’intègre à ce jeu de position, parce que ce n’est pas si facile que ça. Au début ça a été un peu difficile, alors que je suis pourtant une joueuse qui aime bien jouer au ballon. Mais c’est vrai que c’est un jeu très axé sur la tactique, et parfois ce sont des petits détails où on se dit que ça ne fait pas grand-chose, mais sur le terrain on voit que ça fait la différence.
Vous êtes sous contrat avec le Real jusqu'en 2024, vous prévoyez quoi pour la suite ?
Franchement, je ne sais pas du tout, pour le moment je suis au Real, je reste concentrée sur mon club, on a peut-être un trophée à aller chercher (les Madrilènes sont qualifiées en demi-finale de la Coupe de la Reine, NDLR), et au club on nous pousse pour aller le décrocher. J’espère qu’on va y arriver cette année, et ensuite on verra. Je ne me projette pas, parce que dans le foot ça va vraiment vite.
Le sud de la France ne vous manque pas trop tout de même ?
Ma famille me manque, oui ! Le sud aussi, mais pour le moment j’aime l’Espagne, je suis concentrée sur le Real, et ensuite on verra.
Propos recueillis par Vincent Roussel, à Clairefontaine