Ça y est, c’est bientôt l’heure du grand frisson pour Hervé Renard et l’équipe de France. A quelques jours du premier match de cette Coupe du monde 2023 pour Wendie Renard et sa bande, selon un sondage Odoxa pour RTL et Winamax, 69% des Français interrogés ont indiqué qu’ils voyaient les Bleues atteindre, comme à l’Euro l’an dernier, le dernier carré.
Des absences de poids, mais…
Ce serait le premier en Coupe du monde depuis 2011. Au jeu des pronostics, les techniciens impliqués depuis des années dans la discipline et que nous avons pu interroger se montrent enthousiastes, mais plus partagés. Yannick Chandioux, entraîneur de Montpellier depuis 2 saisons, se dit «pas forcément inquiet. Il y a certes des absences dans cette équipe de France qui sont de taille, quand on pense à Cascarino, Katoto, Mbock… Sur le papier, ce n’est pas la meilleure équipe de France possible, il va falloir être plus fort que face à l’Australie (perdu 1-0 lors du dernier match de préparation le 14 juillet à Melbourne, NDLR) et plus disciplinés sur le plan défensif, mais c’est une compétition qui est très très ouverte ».
« A partir du moment où c’est ouvert, l’équipe de France a sa carte à jouer », rappelle l’ancien coach de Dijon. « Je n’aurais pas donné cher de la France si les autres nations étaient à 100% », embraye Amandine Miquel, à la tête de Reims et qui profite encore de vacances bien méritées avant la reprise en Champagne, le 22 juillet. « Ce n’est pas le cas, on est un peu dans la même situation que les autres donc ça peut s’équilibrer », dit la tacticienne de 39 ans, en référence aux absences cumulées également du côté de l’équipe d’Angleterre et des États-Unis.
« Il y a eu pas mal de blessés mais justement, ils ont envie de construire quelque chose, et il est important d’avoir une grande force collective quand on a comme ça des soucis avec des joueuses blessées. Ça peut les rendre plus soudées, donc je pense que c’est aussi là-dessus qu’elles vont se baser pour être loin », veut croire Camille Abily, adjointe de Sonia Bompastor du côté de l’OL. « Maintenant, ça va permettre à certaines de se révéler, on a de la qualité en France, développe l’ex milieue de terrain. Il reste énormément de très bonnes joueuses, donc on a hâte de voir comment ça va se passer, on a une grande force collective et j’espère que ça va se ressentir sur le terrain ».
« Il faudra surtout prendre des automatismes, s’adapter au climat, gérer un nouvel évènement et le décalage horaire », rappelle l’ex-internationale aux 183 sélections. Après avoir atterri le 9 juillet, les joueuses de Hervé Renard devraient ainsi avoir encore mieux dompté ces éléments extérieurs d’ici au match d’ouverture face à la Jamaïque, ce dimanche à 12h, heure française. « Je les trouve moins aptes qu’en 2015 au Canada où elles avaient une équipe qui m’emballait beaucoup plus. Mais vous savez, c’est parfois quand ce n’est pas parfait que ça marche », conclut Miquel.
« A partir du moment où c’est ouvert, l’équipe de France a sa carte à jouer », rappelle l’ancien coach de Dijon. « Je n’aurais pas donné cher de la France si les autres nations étaient à 100% », embraye Amandine Miquel, à la tête de Reims et qui profite encore de vacances bien méritées avant la reprise en Champagne, le 22 juillet. « Ce n’est pas le cas, on est un peu dans la même situation que les autres donc ça peut s’équilibrer », dit la tacticienne de 39 ans, en référence aux absences cumulées également du côté de l’équipe d’Angleterre et des États-Unis.
« Il y a eu pas mal de blessés mais justement, ils ont envie de construire quelque chose, et il est important d’avoir une grande force collective quand on a comme ça des soucis avec des joueuses blessées. Ça peut les rendre plus soudées, donc je pense que c’est aussi là-dessus qu’elles vont se baser pour être loin », veut croire Camille Abily, adjointe de Sonia Bompastor du côté de l’OL. « Maintenant, ça va permettre à certaines de se révéler, on a de la qualité en France, développe l’ex milieue de terrain. Il reste énormément de très bonnes joueuses, donc on a hâte de voir comment ça va se passer, on a une grande force collective et j’espère que ça va se ressentir sur le terrain ».
« Il faudra surtout prendre des automatismes, s’adapter au climat, gérer un nouvel évènement et le décalage horaire », rappelle l’ex-internationale aux 183 sélections. Après avoir atterri le 9 juillet, les joueuses de Hervé Renard devraient ainsi avoir encore mieux dompté ces éléments extérieurs d’ici au match d’ouverture face à la Jamaïque, ce dimanche à 12h, heure française. « Je les trouve moins aptes qu’en 2015 au Canada où elles avaient une équipe qui m’emballait beaucoup plus. Mais vous savez, c’est parfois quand ce n’est pas parfait que ça marche », conclut Miquel.
Ne pas manquer son départ…
Il ne faudra pas se manquer lors de cette phase de poule, insistent les trois techniciens interrogés, autant pour faire le plein de confiance que pour ne pas devoir se coltiner, comme elles le devraient en cas de 2e place dans le groupe F, l’Allemagne en 8e de finale avant de peut-être retrouver l’Angleterre en quart… « Ce match face au Brésil (à 12h le 29 juillet, NDLR) va être important, insiste Camille Abily à propos du 2e rendez-vous des Bleues en Australie. Forcément, le staff y pense (aux potentiels adversaires en 8e et en quart de finale, NDLR), donc il y aura cette envie de terminer premier du groupe et de faire un bon résultat face au Brésil ».
Chandioux, lui, insiste l’entrée en lice des coéquipières d’Eugénie Le Sommer : « Il y a un potentiel dans cette équipe jamaïcaine, tout le monde sera motivé en début de compétition, on sort d’une défaite… ». Amandine Miquel espère que le manque de repères de cette nouvelle équipe version Hervé Renard ne sera pas préjudiciable : « C’est difficile de mettre un projet de jeu en place en club, alors qu’on les a à l’année… J’imagine qu’en sélection, vu qu’on ne les a que par périodes, ça doit être encore plus compliqué ! Donc c’est aussi ça la question, est-ce qu’on va être un peu juste sur notre plan de jeu ? ».
Chandioux, lui, insiste l’entrée en lice des coéquipières d’Eugénie Le Sommer : « Il y a un potentiel dans cette équipe jamaïcaine, tout le monde sera motivé en début de compétition, on sort d’une défaite… ». Amandine Miquel espère que le manque de repères de cette nouvelle équipe version Hervé Renard ne sera pas préjudiciable : « C’est difficile de mettre un projet de jeu en place en club, alors qu’on les a à l’année… J’imagine qu’en sélection, vu qu’on ne les a que par périodes, ça doit être encore plus compliqué ! Donc c’est aussi ça la question, est-ce qu’on va être un peu juste sur notre plan de jeu ? ».
…Pour s’éviter du costaud trop tôt
En cas de première place, la logique voudrait que les Tricolores affrontent le 2e du groupe H, avant de retrouver l’hôte de la compétition, l’Australie, dans un quart de finale qui s’annonceraient bouillant à Adélaïde, le 8 août. Ce qui n’effraie pas Yannick Chandioux : « Je pense qu’on est plus fort que l’Australie, même si elles seront peut-être avantagées par l’arbitrage, du fait d’évoluer à domicile, il faut s’y attendre », prévient celui qui observera avec attention sa protégée Maëlle Lakrar aux Antipodes. « C’est sûr qu’en termes de conditions, ils sont idéalement placés par rapport aux autres. Mais l’Australie n’est jamais allée très loin, et est-ce que Sam Kerr à elle toute seule, même s’il y a d’autres joueuses de qualité, peut porter l’équipe jusqu’au bout ? », se questionne aussi Amandine Miquel.
« C’est une équipe de qualité, ils auront beaucoup de paramètres favorables, donc on peut s’attendre à ce qu’elles aillent loin. De là à l’emporter, c’est différent… », poursuit l’entraîneure de Reims. Sa prédiction se réalisera-t-elle face à la France ? Camille Abily, pour sa part, se montre plus méfiante : « Dans ce Mondial, j’ai surtout hâte de voir l’Australie, car elles n’ont pas eu de joueuses majeurs absentes, elles ont le soutien du public, c’est une équipe qui peut être très performante. Je pense qu’elles sont capables de faire de grandes choses », dit la Lyonnaise, avant d’émettre un bémol : « Le seul souci, c’est qu’elles ont un très bon onze de départ, mais le reste de leur effectif est moins performant que celui d’autres équipes ». Une qualité sur laquelle peut s’appuyer l’équipe de France, qui répondra bien vite à toutes ces interrogations.
« C’est une équipe de qualité, ils auront beaucoup de paramètres favorables, donc on peut s’attendre à ce qu’elles aillent loin. De là à l’emporter, c’est différent… », poursuit l’entraîneure de Reims. Sa prédiction se réalisera-t-elle face à la France ? Camille Abily, pour sa part, se montre plus méfiante : « Dans ce Mondial, j’ai surtout hâte de voir l’Australie, car elles n’ont pas eu de joueuses majeurs absentes, elles ont le soutien du public, c’est une équipe qui peut être très performante. Je pense qu’elles sont capables de faire de grandes choses », dit la Lyonnaise, avant d’émettre un bémol : « Le seul souci, c’est qu’elles ont un très bon onze de départ, mais le reste de leur effectif est moins performant que celui d’autres équipes ». Une qualité sur laquelle peut s’appuyer l’équipe de France, qui répondra bien vite à toutes ces interrogations.