(fifa.com)
La Coupe du Monde Féminine U-20 2008, s'apprête à vivre une journée intense, ce jeudi 4 décembre. Les stades de Temuco et de Coquimbo vont faire le plein pour accueillir les demi-finales. D'un côté, le duel entre les championnes sortantes et les ambitieuses Françaises ; de l'autre, un choc titanesque opposant les Etats-Unis à l'Allemagne. L'enjeu n'est autre que deux billets pour la finale qui se disputera dimanche à Santiago. La date de ces rencontres coïncide avec la septième Journée Annuelle de la FIFA contre la Discrimination. Les formations en lice auront à coeur de démontrer à cette occasion leur engagement contre le racisme.
FRANCE - COREE DU NORD
Temuco (Estadio Germán Becker)
Arbitre : Carol Anne Chenard (CAN) assistée de Rita Munoz (MEX) et Cindy Mohammed (TRI). 4e arbitre : Jennifer Bennett (USA)
20h00 françaises A SUIVRE EN LIVE UCSFF COMMENTE SUR FOOTOFEMININ.FR
Les Françaises ont confirmé leur rôle de révélation du tournoi en s'invitant à la table des demi-finales. Les statistiques ne sont pourtant guère flatteuses pour les Bleuettes : jamais une équipe asiatique n'a courbé l'échine en demi-finale jusqu'à présent et l'unique face-à-face entre la France et la RDP Corée s'est soldé par un succès 2:1 des Nord-Coréennes, lors de Russie 2006.
Deux joueuses ayant participé à cette fameuse rencontre, Ri Un Hyang et Kim Chun Hui, seront titularisées et tenteront l'exploit de participer à leur seconde finale de rang. Marie-Laure Delie, blessée, suivra quant à elle le match depuis le bord du terrain, tout comme l'Asiatique Sim Sol Ryon, suspendue.
FRANCE - COREE DU NORD
Temuco (Estadio Germán Becker)
Arbitre : Carol Anne Chenard (CAN) assistée de Rita Munoz (MEX) et Cindy Mohammed (TRI). 4e arbitre : Jennifer Bennett (USA)
20h00 françaises A SUIVRE EN LIVE UCSFF COMMENTE SUR FOOTOFEMININ.FR
Les Françaises ont confirmé leur rôle de révélation du tournoi en s'invitant à la table des demi-finales. Les statistiques ne sont pourtant guère flatteuses pour les Bleuettes : jamais une équipe asiatique n'a courbé l'échine en demi-finale jusqu'à présent et l'unique face-à-face entre la France et la RDP Corée s'est soldé par un succès 2:1 des Nord-Coréennes, lors de Russie 2006.
Deux joueuses ayant participé à cette fameuse rencontre, Ri Un Hyang et Kim Chun Hui, seront titularisées et tenteront l'exploit de participer à leur seconde finale de rang. Marie-Laure Delie, blessée, suivra quant à elle le match depuis le bord du terrain, tout comme l'Asiatique Sim Sol Ryon, suspendue.
ETATS-UNIS - ALLEMAGNE
Coquimbo (Estadio Francisco Sánchez Rumoroso)
Arbitre : Sachiko Baba (JAP) assistée de Allyson Flynn (AUS) et Airlie Keen (AUS). 4e arbitre : Jacqui Melksham (AUS)
23h00 françaises
On peut d'ores et déjà parler de classique, dans la mesure où les deux camps ont déjà croisé le fer lors des trois éditions précédentes. Les Américaines tiennent la corde avec deux victoires à une, mais les deux équipes font partie des poids lourds de la spécialité : ce n'est pas un hasard si elles se partagent neuf des 13 titres distribués lors des compétitions féminines organisées par la FIFA.
Les Européennes devront se passer de leur milieu de terrain Kim Kulig, suspendue. De son côté, Tony DiCicco titularisera très certainement Sydney Leroux, meilleure réalisatrice du tournoi à égalité avec Eugénie Le Sommer. Les deux jeunes femmes ont inscrit quatre buts chacune, même si la Française a eu un peu moins de temps de jeu.
SOURCE : FIFA.COM
Coquimbo (Estadio Francisco Sánchez Rumoroso)
Arbitre : Sachiko Baba (JAP) assistée de Allyson Flynn (AUS) et Airlie Keen (AUS). 4e arbitre : Jacqui Melksham (AUS)
23h00 françaises
On peut d'ores et déjà parler de classique, dans la mesure où les deux camps ont déjà croisé le fer lors des trois éditions précédentes. Les Américaines tiennent la corde avec deux victoires à une, mais les deux équipes font partie des poids lourds de la spécialité : ce n'est pas un hasard si elles se partagent neuf des 13 titres distribués lors des compétitions féminines organisées par la FIFA.
Les Européennes devront se passer de leur milieu de terrain Kim Kulig, suspendue. De son côté, Tony DiCicco titularisera très certainement Sydney Leroux, meilleure réalisatrice du tournoi à égalité avec Eugénie Le Sommer. Les deux jeunes femmes ont inscrit quatre buts chacune, même si la Française a eu un peu moins de temps de jeu.
SOURCE : FIFA.COM
Eugénie Le Sommer (foto-net)
LE SOMMER VERS LES SOMMETS
Source : fifa.com
Fragile et timide lorsqu'elle se retrouve en conférence de presse devant un micro, Eugénie Le Sommer prend une dimension et une assurance énormes quand elle pénètre sur le rectangle vert. La pensionnaire du Stade Briochin est la joueuse phare de cette surprenante équipe de France, qui est en train d'écrire l'histoire dans cette Coupe du Monde Féminine U-20.
"Bien entendu, on rêve toujours de gagner. Mais pour nous, le premier objectif était d'accéder aux quarts de finale. C'est une grande joie pour nous d'y être arrivées. Maintenant, le défi, c'est de gagner la demi-finale", déclare-t-elle à FIFA.com après une journée de promenade et de shopping à Temuco où demain, la France affrontera la RDP Corée pour une place en finale.
"Ce match ne nous fait pas peur. Nous savons qu'il s'agit d'une des équipes les plus rapides de la compétition, mais nous pouvons gagner. Nous devons nous préoccuper de notre jeu, être très concentrées et faire preuve de vigilance en défense", estime cette jeune fille née il y a 19 ans à Grasse. "Je suis très heureuse car nous avons la possibilité d'arriver en finale. A partir de maintenant, n'importe qui peut gagner, même l'équipe la moins forte sur le papier, si elle est dans un bon jour."
Nous sommes toutes heureuses car nous ne pensions pas arriver jusque-là. Maintenant, nous ne voulons qu'une seule chose : gagner
C'est la troisième fois que le football féminin tricolore est représenté dans un rendez-vous mondialiste. Neuvième à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Etats-Unis 2003, septième à Russie 2006, la France vise désormais sa première finale. "C'est historique, c'est un véritable honneur pour nous toutes", reconnaît cette fervente admiratrice de Zinédine Zidane. "Nous sommes toutes heureuses car nous ne pensions pas arriver jusque-là. Maintenant, nous ne voulons qu'une seule chose : gagner."
Stéphane Pilard ne boude pas son plaisir. Le sélectionneur des Bleuettes récolte enfin les fruits des années passées à travailler dans l'ombre avec son groupe. Quand il parle de Le Sommer, on sent chez lui une fierté quasi-paternelle : "Avant la compétition, je vous ai dit que nous allions gagner et qu'elle finirait meilleure buteuse. Voyez comment les joueuses répondent sur le terrain. Je suis très ému car ces désirs peuvent se concrétiser aujourd'hui".
Eugénie est largement à la hauteur des attentes de son entraîneur. Véritable moteur de son équipe, elle remplit à merveille une mission supplémentaire : renforcer la ligne d'attaque suite à la blessure de Marie-Laure Délie. Replacée en attaquante de soutien, la numéro 10 a inscrit quatre buts, soit la moitié du total de son équipe.
"C'est contre l'Argentine que nous avons disputé notre match le plus difficile. Nous étions menées d'un but alors que nous étions obligées de gagner. Ç'a été une grande satisfaction de l'emporter et de marquer deux buts", reconnaît Eugénie, qui a commencé à taper dans le ballon à l'âge de cinq ans.
Cependant, tout n'est pas rose chez les Bleuettes, comme elle ne manque pas de le souligner. "Nous devons gagner en efficacité sur nos occasions. Nous devons travailler la finition de nos actions et être plus concentrées", analyse Le Sommer. Elle pointe peut-être du doigt la clé du match contre la Corée du Nord, qui avait éliminé la génération précédente en quart de finale de Russie 2006. Jeudi, les Françaises ont l'occasion de prendre leur revanche et d'entrer dans l'histoire.
Source : fifa.com
Fragile et timide lorsqu'elle se retrouve en conférence de presse devant un micro, Eugénie Le Sommer prend une dimension et une assurance énormes quand elle pénètre sur le rectangle vert. La pensionnaire du Stade Briochin est la joueuse phare de cette surprenante équipe de France, qui est en train d'écrire l'histoire dans cette Coupe du Monde Féminine U-20.
"Bien entendu, on rêve toujours de gagner. Mais pour nous, le premier objectif était d'accéder aux quarts de finale. C'est une grande joie pour nous d'y être arrivées. Maintenant, le défi, c'est de gagner la demi-finale", déclare-t-elle à FIFA.com après une journée de promenade et de shopping à Temuco où demain, la France affrontera la RDP Corée pour une place en finale.
"Ce match ne nous fait pas peur. Nous savons qu'il s'agit d'une des équipes les plus rapides de la compétition, mais nous pouvons gagner. Nous devons nous préoccuper de notre jeu, être très concentrées et faire preuve de vigilance en défense", estime cette jeune fille née il y a 19 ans à Grasse. "Je suis très heureuse car nous avons la possibilité d'arriver en finale. A partir de maintenant, n'importe qui peut gagner, même l'équipe la moins forte sur le papier, si elle est dans un bon jour."
Nous sommes toutes heureuses car nous ne pensions pas arriver jusque-là. Maintenant, nous ne voulons qu'une seule chose : gagner
C'est la troisième fois que le football féminin tricolore est représenté dans un rendez-vous mondialiste. Neuvième à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Etats-Unis 2003, septième à Russie 2006, la France vise désormais sa première finale. "C'est historique, c'est un véritable honneur pour nous toutes", reconnaît cette fervente admiratrice de Zinédine Zidane. "Nous sommes toutes heureuses car nous ne pensions pas arriver jusque-là. Maintenant, nous ne voulons qu'une seule chose : gagner."
Stéphane Pilard ne boude pas son plaisir. Le sélectionneur des Bleuettes récolte enfin les fruits des années passées à travailler dans l'ombre avec son groupe. Quand il parle de Le Sommer, on sent chez lui une fierté quasi-paternelle : "Avant la compétition, je vous ai dit que nous allions gagner et qu'elle finirait meilleure buteuse. Voyez comment les joueuses répondent sur le terrain. Je suis très ému car ces désirs peuvent se concrétiser aujourd'hui".
Eugénie est largement à la hauteur des attentes de son entraîneur. Véritable moteur de son équipe, elle remplit à merveille une mission supplémentaire : renforcer la ligne d'attaque suite à la blessure de Marie-Laure Délie. Replacée en attaquante de soutien, la numéro 10 a inscrit quatre buts, soit la moitié du total de son équipe.
"C'est contre l'Argentine que nous avons disputé notre match le plus difficile. Nous étions menées d'un but alors que nous étions obligées de gagner. Ç'a été une grande satisfaction de l'emporter et de marquer deux buts", reconnaît Eugénie, qui a commencé à taper dans le ballon à l'âge de cinq ans.
Cependant, tout n'est pas rose chez les Bleuettes, comme elle ne manque pas de le souligner. "Nous devons gagner en efficacité sur nos occasions. Nous devons travailler la finition de nos actions et être plus concentrées", analyse Le Sommer. Elle pointe peut-être du doigt la clé du match contre la Corée du Nord, qui avait éliminé la génération précédente en quart de finale de Russie 2006. Jeudi, les Françaises ont l'occasion de prendre leur revanche et d'entrer dans l'histoire.