Les Bleues ont bien retenu la leçon. Après la mauvaise surprise d’entrée face à la Jamaïque (0-0), puis tous les scénarii inattendus qu’elles ont pu observer durant cette Coupe du monde, les joueuses de Hervé Renard, dont l’opposition en huitièmes de finale face au petit poucet marocain apparaissait comme un cadeau empoisonné, ne sont pas tombées dans la facilité.
« On était prêtes, on savait que dans cette Coupe du monde il y a plein de surprises, donc il fallait qu’on rentre direct dans le match », a ainsi relaté Sandie Toletti à la fin de cette partie largement maîtrisée (4-0) au Coopers Stadium. « J’ai beaucoup aimé comment on a géré la pression, parce que ce n’est jamais facile d’avoir cette position. Le Maroc a fait un parcours fantastique, avant ce match leur parcours était déjà réussi, nous il fallait qu’on prouve encore et encore, et j’ai beaucoup aimé comment on a commencé le match », s’est également satisfaite Kenza Dali, auteure du 2e but tricolore.
Appliquées dans les duels, parvenant à combiner, notamment côté droit, les Françaises ont commencé fort, et fait mal à l’adversaire dès la 15e minute : « C’était important de ne pas dénigrer le Maroc, parce que c’était un huitième de finale et qu’elles n’avaient rien à perdre, donc c’était à nous d’être concentrées, de mettre tous les ingrédients », a appuyé Selma Bacha, dont la formation menait déjà 3-0 après 23 minutes de jeu.
« On était prêtes, on savait que dans cette Coupe du monde il y a plein de surprises, donc il fallait qu’on rentre direct dans le match », a ainsi relaté Sandie Toletti à la fin de cette partie largement maîtrisée (4-0) au Coopers Stadium. « J’ai beaucoup aimé comment on a géré la pression, parce que ce n’est jamais facile d’avoir cette position. Le Maroc a fait un parcours fantastique, avant ce match leur parcours était déjà réussi, nous il fallait qu’on prouve encore et encore, et j’ai beaucoup aimé comment on a commencé le match », s’est également satisfaite Kenza Dali, auteure du 2e but tricolore.
Appliquées dans les duels, parvenant à combiner, notamment côté droit, les Françaises ont commencé fort, et fait mal à l’adversaire dès la 15e minute : « C’était important de ne pas dénigrer le Maroc, parce que c’était un huitième de finale et qu’elles n’avaient rien à perdre, donc c’était à nous d’être concentrées, de mettre tous les ingrédients », a appuyé Selma Bacha, dont la formation menait déjà 3-0 après 23 minutes de jeu.
"C’est dommage d’avoir joué dans un petit stade comme ça"
« Il fallait qu’on mette les ingrédients nécessaires pour se rendre ce match plus facile, si je peux le dire comme ça. On a mis très vite de l’intensité, de la qualité, et c’était bien », s’est réjoui la capitaine Wendie Renard, tandis que son coach affichait lui aussi un large sourire de circonstance en conférence de presse d’après match : « C’est une soirée particulière pour moi, se qualifier ainsi pour sa première c’est génial. On a été sérieuses, le résultat est bon, les 4 buts sont beaux. Il y a parfois eu trop de facilités mais ce genre de match montre qu’on ne peut pas être à 100% tout le temps ».
Il fallait pourtant beaucoup de concentration aux Bleues pour ne pas retomber dans une certaine forme de facilité, après avoir connu les chaudes ambiances de Brisbane et Sydney, dans ce stade rempli d’un peu plus de 13 000 spectateurs, ouvert aux vents, peu propice à accueillir un match d’une telle importance. « On a vécu des matches dans des stades importants en phase de poule et je pense que pour un huitième, c’est dommage d’avoir joué dans un petit stade comme ça, a regretté Sandie Toletti. Mais c’est une décision de la Fifa, on ne peut pas choisir à leur place. C’est dommage car je pense que ça aurait été une plus belle fête (si le 8e s’était déroulé dans un des stades du premier tour, NDLR) ».
Il fallait pourtant beaucoup de concentration aux Bleues pour ne pas retomber dans une certaine forme de facilité, après avoir connu les chaudes ambiances de Brisbane et Sydney, dans ce stade rempli d’un peu plus de 13 000 spectateurs, ouvert aux vents, peu propice à accueillir un match d’une telle importance. « On a vécu des matches dans des stades importants en phase de poule et je pense que pour un huitième, c’est dommage d’avoir joué dans un petit stade comme ça, a regretté Sandie Toletti. Mais c’est une décision de la Fifa, on ne peut pas choisir à leur place. C’est dommage car je pense que ça aurait été une plus belle fête (si le 8e s’était déroulé dans un des stades du premier tour, NDLR) ».
Lahmari : "Je pense qu'on a un peu trop respecté l'adversaire"
« C’est vrai que quand on est rentré ça faisait bizarre, parce que d’habitude les stades sont fermés, a relaté Wendie Renard. Ça faisait petit stade à l’Anglaise. Mais le plus important c’était que la pelouse était super bonne, bien arrosée donc le ballon fusait c’était agréable pour jouer ». Et les Bleues se sont régalées, notamment en première période, avant un retour des vestiaires plus brouillon.
« Elles sont venues nous chercher en deuxième mi-temps, mais nous il faut qu’on mette le rythme directement, et par moment on n’a pas su imprimer ce rythme, on est rentrées dans un rythme un peu mou, et c’est ce qui nous a fait défaut », a tenté d’expliquer Toletti. « Je pense qu’on a un peu trop respecté l’adversaire, ce qui est dommage en première mi-temps », a regretté de son côté Anissa Lahmari, l’attaquante marocaine auteure du but de la qualification en 8e mais très discrète aujourd’hui. « L’équipe de France est au-dessus, mais en 8e on se doit de le jouer à fond et en première période, on n’a pas forcément été dedans. Après on est mieux revenues en seconde période ».
Pas de quoi renverser les Tricolores, non plus. C’est même Eugénie Le Sommer qui a fini par s’offrir un doublé sur un service d’une Vicki Becho toujours aussi décisive en sortie de banc. « Il faut savourer ces victoires, ne jamais les prendre pour garanties. Nous on continue notre voyage, c’est important d’apprécier ces moments, et demain matin il faut se focaliser sur la récupération », s’est projeté Dali, qui prendra, dès ce mercredi, avec ses 22 compatriotes, un vol pour Brisbane, où les attend samedi un choc bouillant face aux hôtes de la compétition.
« Elles sont venues nous chercher en deuxième mi-temps, mais nous il faut qu’on mette le rythme directement, et par moment on n’a pas su imprimer ce rythme, on est rentrées dans un rythme un peu mou, et c’est ce qui nous a fait défaut », a tenté d’expliquer Toletti. « Je pense qu’on a un peu trop respecté l’adversaire, ce qui est dommage en première mi-temps », a regretté de son côté Anissa Lahmari, l’attaquante marocaine auteure du but de la qualification en 8e mais très discrète aujourd’hui. « L’équipe de France est au-dessus, mais en 8e on se doit de le jouer à fond et en première période, on n’a pas forcément été dedans. Après on est mieux revenues en seconde période ».
Pas de quoi renverser les Tricolores, non plus. C’est même Eugénie Le Sommer qui a fini par s’offrir un doublé sur un service d’une Vicki Becho toujours aussi décisive en sortie de banc. « Il faut savourer ces victoires, ne jamais les prendre pour garanties. Nous on continue notre voyage, c’est important d’apprécier ces moments, et demain matin il faut se focaliser sur la récupération », s’est projeté Dali, qui prendra, dès ce mercredi, avec ses 22 compatriotes, un vol pour Brisbane, où les attend samedi un choc bouillant face aux hôtes de la compétition.