Guy Ferrier lors du tour élite en Irlande du Nord (photo UEFA)
Guy Ferrier, la phase finale se déroule tôt dans la saison, vous avez dû vous organiser en conséquence ?
Nous avons fait une première détection en février, puis nous avons participé pour la première fois à un mini-tournoi U16 en Espagne. En juillet, nous avons fait une tournée contre une équipe U18F au Québec. En septembre, nous avons joué deux matchs amicaux en Italie. Comme la phase finale a été avancée de six mois par rapport à la Coupe du Monde au Costa Rica; nous avons dû nous préparer pour le tour élite dès le mois d’octobre. Et encore nous étions exempts du premier tour qui s’est joué en juillet. C’est un calendrier qui sort de l’ordinaire. Mais pour jouer le tour élite, nous n’avions pas trop de référence à part les deux matchs en Italie même si l’Espagne en avril dernier avait été intéressante, même si le groupe n’était pas le même.
Cela vous a perturbé au vue des résultats du tour élite avec trois victoires ?
Lors du tour élite, les filles m’ont bluffé par la qualité de jeu, leur état d’esprit. C’est un vrai groupe qui s’est bien constitué depuis le tournoi en Espagne. Nous étions alors un peu dans des conditions de compétition. La tournée au Canada nous a permis culturellement mais aussi contre des joueuses plus âgées (ndlr : une sélection U18F du Québec) de batailler dur pour faire des matchs nuls. En plus nous avons joué sur des terrains de soccer avec des lignes partout, c’est bien, cela leur a permis de se progresser vite. Ca a bien soudé le groupe.
En Irlande du Nord, j’ai été surpris de la qualité. On a un peu d’avance sur les prévisions de jeu, sur la qualité de préparation des actions. On va voir maintenant si on continue sur le même tempo.
Nous avons fait une première détection en février, puis nous avons participé pour la première fois à un mini-tournoi U16 en Espagne. En juillet, nous avons fait une tournée contre une équipe U18F au Québec. En septembre, nous avons joué deux matchs amicaux en Italie. Comme la phase finale a été avancée de six mois par rapport à la Coupe du Monde au Costa Rica; nous avons dû nous préparer pour le tour élite dès le mois d’octobre. Et encore nous étions exempts du premier tour qui s’est joué en juillet. C’est un calendrier qui sort de l’ordinaire. Mais pour jouer le tour élite, nous n’avions pas trop de référence à part les deux matchs en Italie même si l’Espagne en avril dernier avait été intéressante, même si le groupe n’était pas le même.
Cela vous a perturbé au vue des résultats du tour élite avec trois victoires ?
Lors du tour élite, les filles m’ont bluffé par la qualité de jeu, leur état d’esprit. C’est un vrai groupe qui s’est bien constitué depuis le tournoi en Espagne. Nous étions alors un peu dans des conditions de compétition. La tournée au Canada nous a permis culturellement mais aussi contre des joueuses plus âgées (ndlr : une sélection U18F du Québec) de batailler dur pour faire des matchs nuls. En plus nous avons joué sur des terrains de soccer avec des lignes partout, c’est bien, cela leur a permis de se progresser vite. Ca a bien soudé le groupe.
En Irlande du Nord, j’ai été surpris de la qualité. On a un peu d’avance sur les prévisions de jeu, sur la qualité de préparation des actions. On va voir maintenant si on continue sur le même tempo.
"Le Costa Rica, on verra plus tard"
Le travail dans les pôles contribue aussi à ces résultats ?
Les pôles mis en place par la DTN qui sont maintenant au nombre de six permettent avec quarante joueuses qui sortent chaque saison d’alimenter nos championnats. Ils donnent aujourd’hui leur pleine mesure, et renforcent la qualité de la D1 et de la D2. Sous la responsabilité de formateur, avec des règles de vie, cela facilite les choses en sélection. Si on a été champion du Monde U17, que Gilles Eyquem a été Champion d’Europe U19, c’est grâce aussi au travail des pôles.
On arrive dans une période difficile pour les organismes, avez-vous des craintes ?
C’est mon inquiétude, en général fin novembre/début décembre, c’est le moment des blessures avec les premiers temps d’hiver, les terrains gras. Mais pour préparer cet Euro, j’ai trouvé les filles en pleine forme, vive avec beaucoup de qualités. Lorsqu’on les a quittées après le tour Elite, on leur a dit qu’elles avaient un mois pour se préparer, récupérer, elles ont dû faire quelque chose pour bien se préparer. Elles ont des jambes, sont en forme. On va taper dans le dur, on va voir. Mais pour l’instant, je suis rassuré.
Le tirage au sort avec Allemagne, Espagne et Ecosse ne vous a pas épargné ?
A la Coupe du Monde, on avait Corée du Nord et Etats-Unis. Au tour d’avant, nous avions Suède et Pologne, finalistes la saison dernière, ça ne me dérange pas, je préfère jouer l’Espagne et l’Allemagne en étant en pleine force physique. Si on arrive aux quatrième et cinquième matchs, il faut physiquement être costaud. L’Espagne, on les connaît, l’Allemagne, aussi. A nous de nous préparer, d’engager les matchs comme il faut car les deux premiers matchs seront décisifs.
Il y a aussi une qualification à la Coupe du Monde en jeu, et un titre mondial à défendre...
Le Costa Rica, on verra plus tard, il faut finir dans les trois premiers, on va déjà sortir du groupe, bien se concentrer et se donner la chance de pouvoir se qualifier. On pensera plus tard à autre chose.
Les pôles mis en place par la DTN qui sont maintenant au nombre de six permettent avec quarante joueuses qui sortent chaque saison d’alimenter nos championnats. Ils donnent aujourd’hui leur pleine mesure, et renforcent la qualité de la D1 et de la D2. Sous la responsabilité de formateur, avec des règles de vie, cela facilite les choses en sélection. Si on a été champion du Monde U17, que Gilles Eyquem a été Champion d’Europe U19, c’est grâce aussi au travail des pôles.
On arrive dans une période difficile pour les organismes, avez-vous des craintes ?
C’est mon inquiétude, en général fin novembre/début décembre, c’est le moment des blessures avec les premiers temps d’hiver, les terrains gras. Mais pour préparer cet Euro, j’ai trouvé les filles en pleine forme, vive avec beaucoup de qualités. Lorsqu’on les a quittées après le tour Elite, on leur a dit qu’elles avaient un mois pour se préparer, récupérer, elles ont dû faire quelque chose pour bien se préparer. Elles ont des jambes, sont en forme. On va taper dans le dur, on va voir. Mais pour l’instant, je suis rassuré.
Le tirage au sort avec Allemagne, Espagne et Ecosse ne vous a pas épargné ?
A la Coupe du Monde, on avait Corée du Nord et Etats-Unis. Au tour d’avant, nous avions Suède et Pologne, finalistes la saison dernière, ça ne me dérange pas, je préfère jouer l’Espagne et l’Allemagne en étant en pleine force physique. Si on arrive aux quatrième et cinquième matchs, il faut physiquement être costaud. L’Espagne, on les connaît, l’Allemagne, aussi. A nous de nous préparer, d’engager les matchs comme il faut car les deux premiers matchs seront décisifs.
Il y a aussi une qualification à la Coupe du Monde en jeu, et un titre mondial à défendre...
Le Costa Rica, on verra plus tard, il faut finir dans les trois premiers, on va déjà sortir du groupe, bien se concentrer et se donner la chance de pouvoir se qualifier. On pensera plus tard à autre chose.
>> Pour ce premier Euro U17 à huit équipes, les Françaises débuteront par l'Espagne (mardi 26 à 20h00) puis l'Allemagne (vendredi 29 à 13h30). Le dernier match se jouera le lundi 2 décembre à 13h30 contre l'Ecosse. A l'issue des matchs de groupe, les deux premiers sont qualifiés pour les demi-finales (jeudi 5 décembre), la petite finale et la finale sont au programme du dimanche 8 décembre. Les finalistes et le vainqueur de la petite finale décrocheront leur ticket pour la Coupe du Monde U17 au Costa Rica.
>> LA LISTE
Par rapport au tour précédent, Guy Ferrier a récupéré Salomé Elisor, mais a dû modifier deux joueuses de sa liste ce mois-ci après les blessures de Morgane Nicoli et Marie Chirat remplacées par Ludivine Willems et Clémence Martinez. A noter aussi qu'Estelle Cascarino et Delphine Cascarino sont en cours de réathlétisation.
>> LA LISTE
Par rapport au tour précédent, Guy Ferrier a récupéré Salomé Elisor, mais a dû modifier deux joueuses de sa liste ce mois-ci après les blessures de Morgane Nicoli et Marie Chirat remplacées par Ludivine Willems et Clémence Martinez. A noter aussi qu'Estelle Cascarino et Delphine Cascarino sont en cours de réathlétisation.