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U17 - Sandrine SOUBEYRAND : "Transmettre ce que j'ai connu"

En stage à Clairefontaine la semaine dernière, la sélection U17 a battu l'Italie mercredi (1-0) puis obtenu le match nul vendredi (0-0). Retrouvez l'interview réalisée avec la sélectionneuse sur ce stage et sur son nouveau rôle.



Sandrine Soubeyrand, vendredi dernier à Clairefontaine
Sandrine Soubeyrand, vendredi dernier à Clairefontaine
Vous avez terminé ce stage par un match nul zéro à zéro, êtes-vous satisfaite ?
On fait pas mal de changements par rapport au premier stage, il leur fallait trouver les automatismes. Il y a beaucoup de joueuses qui découvrent la scène internationale. On a eu du mal à mettre l'adversaire en difficulté dans les quarante derniers mètres. On s'est créé peu d'occasions, c'est pour plusieurs raisons, tout d'abord, on n'a pas les automatismes, deuxièmement les joueuses découvrent le haut niveau, se cherchent. On fait des erreurs de jeunesse, c'est l'insouciance de l'âge. L'adversité est aussi plus importante qu'en championnat U19. L'Italie avait six joueuses qui ont fait la Coupe du Monde U17 (ndlr : en mars dernier), nous on n'y était pas. On peut faire mieux. Ce sont des matchs qui nous permettent de travailler mais on voit qu'il y a encore beaucoup de boulot. Ce n'est pas la seule certitude mais on n'a pas pris de buts en deux matchs. On est solide défensivement. On avait mis en difficulté défensivement en Autriche (tournoi disputé début septembre) mais là on a fait preuve de solidité. Maintenant cela ne suffit pas en compétition international, un match il faudra le gagner, si on veut se qualifier. Il y a eu quand même très peu de situations favorables. Dans cette catégorie d'âge, il reste plein de choses à apprendre.

"Sans cesse remettre du cœur à l'ouvrage"

"Un match il faudra le gagner, si on veut se qualifier"
"Un match il faudra le gagner, si on veut se qualifier"
Où en êtes-vous dans la préparation du prochain Tour Elite U17 ?
On a vu vingt-six joueuses mais il en reste deux ou trois autres à voir. Le prochain rassemblement est dans quinze jours (ndlr : rassemblement et oppositions en interne seront au programme), je pense que je reverrai quelques jours du stage précédent que je n'ai pas pris là, qui étaient blessées ou qui étaient en méforme quand on avait joué en Autriche. Il y a aussi deux ou trois autres joueuses que je me réserve le droit d'appeler (sourire). On aura ensuite deux matchs au mois de mars, où l'on ira en Angleterre, et où on jouera contre l'Allemagne et l'Angleterre avant le Tour Elite.

Que pouvez-vous apporter aux joueuses par rapport à votre expérience personnelle ?
Bien-sûr sur l'exigence, sur la rigueur, il faut sans cesse remettre du coeur à l'ouvrage. Ce que j'ai connu moi, j'essaye de le transmettre mais après c'est l'ensemble du staff qui est présent. Après c'est la concentration et la rigueur mais à cet âge-là, il faut sans cesse répéter le message. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'elles sont à l'écoute, qu'elles appliquent les consignes, parfois peut-être un peu trop. Mais on est là pour ça, pour apporter les bases, construire ces joueuses et participer à leur construction. On ne les a pas au quotidien, il y a un gros travail de fait dans les Pôles et dans les clubs. On est là pour leur faire découvrir ce qu'est le haut niveau. Les exigences pour arriver encore plus haut sont plus importantes. Il faut leur donner le goût de l'effort, l'envie d'apprendre, l'envie de se dépasser.

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Mercredi 19 Novembre 2014
Sebastien Duret

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