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Ligue des Champions - Demi-finale : L'OL a l'ascendant, le PSG affiche l'unité

Les deux équipes devaient se rencontrer en match retour de championnat mais l'arrêt des compétitions avait été acté la veille du choc. Leurs retrouvailles se déroulent finalement en ce mois d'août avec l'achèvement de la Coupe de France et de la Ligue des Champions. Demi-finale ce mercredi soir (20h, Canal + Sport et beINSPORTS 1)



Geyoro devance Lawrence en finale de Coupe de France le 9 août dernier (photo FFF)
Geyoro devance Lawrence en finale de Coupe de France le 9 août dernier (photo FFF)
D'un côté, l'OL, le favori qui décroche les trophées sans partage ou presque depuis plus de dix ans, de l'autre, le PSG qui espère à chaque confrontation faire tomber son principal rival et étoffer sa galerie de trophées. Cette demi-finale entre les deux clubs français rappellent une nouvelle fois que les destins des clubs sont croisés.

Le PSG tente de se rapprocher de son adversaire, l'OL, mais les Fenottes rappellent à chaque fois qu'elles sont les dominatrices du football alliant qualité et quantité de l'effectif tout en s'appuyant sur la confiance des résultats passés.

Le 9 août dernier, elles l'ont rappelé lors de la séance de tirs au but face au PSG. Après avoir stoppé la tentative de Le Sommer, Endler pensait avoir fait le plus dur mais la réalité a été toute autre car derrière, les Lyonnaises n'ont pas tremblé pour repasser devant (4-3). Cette gestion de la pression, Lyon s'y est habitué pour décrocher six Ligues des Champions dont les quatre dernières en date. Dimanche soir, l'OL a l'occasion de réussir la passe de cinq mais il faudra sortir le PSG ce mercredi soir.

Vasseur : "Le Final 8 nivelle les écarts"

L'OL peaufine ses acquis (photo UEFA.com)
L'OL peaufine ses acquis (photo UEFA.com)
Dans un stade déserté par la force des choses de son public, l'enceinte de Bilbao qui peut accueillir 53 000 personnes sonnera creux. Une demi-finale qui se jouera sur un seul match, un facteur qui peut favoriser le resserrement du niveau. "Le Final 8 nivelle les écarts" analyse Jean-Luc Vasseur. Pour autant, le passé fait des Lyonnaises de logiques favorites : "C'est logique que l'OL soit favori en ayant gagné cette compétition quatre fois de suite" souligne son homologue parisien.

Si la finale de la Coupe de France remonte à deux semaines et demi, le contexte est différent pour Olivier Echouafni qui n'évoque pas de notion de revanche : "Tous les compteurs sont remis à zéro". Mais dans les têtes, Vasseur peut s'appuyer sur les trois précédentes confrontations de la saison soldées par deux scores de parité remportés aux tirs au but et une victoire 1-0 à l'aller en championnat : "Je l’ai ressenti lors des trois confrontations avec le PSG. On se sent forts et on se sent prêts".

Le même mot d'ordre est dans le discours des Parisiennes qui louent depuis plusieurs joueurs une unité et solidarité de leur groupe depuis la reprise des entraînements : "Nous sommes un groupe très uni, on travaille toutes les unes pour les autres" souligne la buteuse danoise décisive du PSG, Signe Bruun, ce qui confirme Ashley Lawrence : "C'est le groupe entier qui est concerné".

Geyoro : "On ne subit plus comme avant"

Les Parisiennes veulent gagner avec la force du groupe (photo PSG.fr)
Les Parisiennes veulent gagner avec la force du groupe (photo PSG.fr)
Cette conviction de pouvoir poser des problèmes, l'effectif parisien le déclare haut et forme : "Je suis convaincu que nous sommes capables de poser des problèmes à l’OL" martèle Olivier Echouafni à chacune des dernières confrontations". Geyoro étaye ces propos : "Nous pouvons tenir tête à cette très bonne équipe lyonnaise. On ne subit plus comme avant, on arrive à se créer des occasions, à les faire souffrir aussi". Une confiance aussi présente dans le discours de Bruun : "Nous avons plus que jamais les moyens de les battre."

Cependant, il reste à le prouver dans les faits. L'OL sait gérer au mieux ses oppositions serrées alors que le PSG affiche quelques lacunes selon Diani : "Quand elles ont des actions, elles arrivent à les mettre, il faut qu’on arrive à faire la même chose". Le mental mieux gérer par les Lyonnaises, la gardienne de l'OL, Bouhaddi, ne retient pas forcément cet aspect : "Je ne sais pas si on a l’ascendant psychologique". A l'image du quart de finale face au Bayern, l'équipe sait ne pas paniquer pour éviter le doute. Dimanche soir, les Lyonnaises à l'instar de la capitaine étaient nombreuses à regretter certaines erreurs dans le jeu : "Il y a des choses à améliorer" selon Bouhaddi. Des ajustements à faire rapidement car la latérale de l'OL fait remarquer pour sa dernière semaine avec le club lyonnais en espérant un nouveau trophée : "Je pense que c’est probablement l’année la plus difficile".

Si au PSG, tout le monde est apte, à Lyon, l'incertitude est de mise pour Amandine Henry, touchée au mollet et sortie à la mi-temps en quart de finale. "On est plutôt en train de la gérer, de la manager, dans l'espoir peut-être de pouvoir l'aligner demain" modère ainsi Jean-Luc Vasseur. Gunnarsdottir pourrait lui prendre sa place dans le onze de départ alors que Parris est rétablie de son choc avec la gardienne adverse.


Mercredi 26 Août 2020
Sebastien Duret

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