Le club a été créé en 1988 et a longtemps vécu dans un anonymat total en deuxième puis troisième division anglaise. A l’époque le championnat anglais était structuré avec une FA Women Premier League à 12 clubs, la nationale division et la deuxième division était composée des sections nord et sud avec 12 clubs également. Manchester City n’étant rarement en course pour la montée en première division. Sa meilleure place étant 3eme alors que seul le champion montait à l’époque.
Suite à la création de la FA WSL pour la saison 2011 a 8 équipes, la FA WPL National Division est devenue de fait la deuxième division regroupant 8 équipes et Manchester City étant en FA WPL Northen Division est donc “descendu” avec les autres équipes au troisième niveau du football féminin anglais ( saison 2010/11). A la fin de la saison 2011/12, Manchester City était promu en FA WPL National Division après avoir gagné le championnat de D3. La saison suivante (2012/13) le club finissait à la 4eme place du championnat de D2 sa meilleure place au classement.
Suite à la création de la FA WSL pour la saison 2011 a 8 équipes, la FA WPL National Division est devenue de fait la deuxième division regroupant 8 équipes et Manchester City étant en FA WPL Northen Division est donc “descendu” avec les autres équipes au troisième niveau du football féminin anglais ( saison 2010/11). A la fin de la saison 2011/12, Manchester City était promu en FA WPL National Division après avoir gagné le championnat de D3. La saison suivante (2012/13) le club finissait à la 4eme place du championnat de D2 sa meilleure place au classement.
2014, une année charnière
Dans le même temps, la FA WSL avait annoncé la création en 2014 d’une deuxième division à 10 équipes, la FA WSL 2, à côté des 8 équipes de FA WSL 1. Tous clubs anglais furent invités à poser leur candidature pour obtenir la fameuse licence. Manchester City grâce à un très bon projet financier, marketing et structurel obtint le droit de démarrer directement en FA WSL 1 avec l’effet ricochet de reléguer en FA WSL 2 le club historique Doncaster Belles qui avait des finances exsangues et des structures qui avaient besoin de fondations plus solides.
Cette décision intervint après la première journée de FA WSL1 avec donc des effets éthiques douteux, puisque les joueuses de Doncaster savaient déjà qu’elles seraient reléguées en D2 quels que soient leurs résultats au cours de la saison 2013.
A noter que parmi les joueuses de l’équipe qui a fini la saison 2012/13 à la quatrième place de la D2, il ne reste plus qu’une seule sur les 23 qui ont été utilisées cette saison-là. En toute logique le club a progressivement remplacé des joueuses de niveau D2 par des joueuses internationales. L’effectif actuel contient 15 internationales A, 3 internationales U23 et 3 internationales U19.
On peut donc dater la (re)naissance de Manchester City à Janvier 2014 sous l’impulsion du propriétaire émirati qui a décidé d’accorder un budget et des infrastructures à l’équipe féminine à l’égal de l’équipe masculine, puisque les joueuses partagent le centre d’entrainement et le terrain des équipes de jeunes de City.
Cette décision intervint après la première journée de FA WSL1 avec donc des effets éthiques douteux, puisque les joueuses de Doncaster savaient déjà qu’elles seraient reléguées en D2 quels que soient leurs résultats au cours de la saison 2013.
A noter que parmi les joueuses de l’équipe qui a fini la saison 2012/13 à la quatrième place de la D2, il ne reste plus qu’une seule sur les 23 qui ont été utilisées cette saison-là. En toute logique le club a progressivement remplacé des joueuses de niveau D2 par des joueuses internationales. L’effectif actuel contient 15 internationales A, 3 internationales U23 et 3 internationales U19.
On peut donc dater la (re)naissance de Manchester City à Janvier 2014 sous l’impulsion du propriétaire émirati qui a décidé d’accorder un budget et des infrastructures à l’équipe féminine à l’égal de l’équipe masculine, puisque les joueuses partagent le centre d’entrainement et le terrain des équipes de jeunes de City.
La construction d’une nouvelle équipe en plusieurs étapes
Afin de préparer une nouvelle équipe compétitive, le club décida de donner un grand coup de balai à l’effectif de Division 2 avec 14 départs et 11 arrivées. Une restructuration avec un bémol, car il y a eu une période de transition puisque seules 6 joueuses à l’époque étaient entièrement professionnelles. Les 5 joueuses suivantes, recrutées avant la saison 2014 sont toujours au club : Jill Scott, Karen Bardsley, Toni Duggan, Stephanie Houghton, Isobel Christiansen. Au cours du mercato d’été, 3 joueuses sont arrivées et 2 sont parties et seule Keira Walsh fait toujours partie de l’effectif actuel. City finissait la saison à la 5eme place avec 19 points, 6 victoires un nul et 7 défaites et remportait son premier trophée la FA WSL Continental Cup contre Arsenal.
A l’intersaison 2015, le club décida de faire passer toutes les joueuses en statut professionnel avec une rotation de joueuses un peu moindre puisqu’il y eu 5 arrivées et 6 départs avec Lucia Bronze, Jennifer Beattie, Demi Stokes et Nikita Paris en prêt. La première partie de saison fut médiocre, mais le retour de la Coupe du monde 2015 vit une équipe transformée et invaincue en championnat et finissant à deux points du champion Chelsea en deuxième position. L’intersaison 2016 voyait une nouvelle vague d’arrivées de joueuses internationales avec 5 signatures (Jane Ross, Kosovare Asllani, Marie Hourihan, Megan Campbell et Nikita Parris en transfert définitif) pour 7 départs. Le mercato d’été voyait l’arrivée de la Néerlandaise Tessel Middag et de Ella Toone et le départ de la regrettée Zoe Tynan.
Sur la lancée de la demi-saison précédente, le rouleau compresseur City emportait tout sur son passage remportant le championnat invaincu avec 42 points, 13 victoires et 3 nuls et faisait le doublé en remportant la FA WSL Continental Cup cette fois contre Birmingham. L’intersaison 2017 a vu l’arrivée de la prometteuse ailière Melissa Lawley et de la championne du monde et Olympique, double joueuse de l’année FIFA Carli Lloyd.
On peut donc dire que Manchester City a bien ficelé son projet avec un centre d’entrainement et des infrastructures de qualités permettant aux joueuses d’avoir des conditions de travail idéales. Le coach Nick Cushing a construit au fur et à mesure des saisons une équipe de plus en plus compétitive et il n’est pas surprenant de la voir en demi-finale de la Ligue des Champions dès sa première participation car pratiquement toutes les joueuses sont internationales et ont l’expérience des tournois FIFA et UEFA.
Sylvain Jamet
A l’intersaison 2015, le club décida de faire passer toutes les joueuses en statut professionnel avec une rotation de joueuses un peu moindre puisqu’il y eu 5 arrivées et 6 départs avec Lucia Bronze, Jennifer Beattie, Demi Stokes et Nikita Paris en prêt. La première partie de saison fut médiocre, mais le retour de la Coupe du monde 2015 vit une équipe transformée et invaincue en championnat et finissant à deux points du champion Chelsea en deuxième position. L’intersaison 2016 voyait une nouvelle vague d’arrivées de joueuses internationales avec 5 signatures (Jane Ross, Kosovare Asllani, Marie Hourihan, Megan Campbell et Nikita Parris en transfert définitif) pour 7 départs. Le mercato d’été voyait l’arrivée de la Néerlandaise Tessel Middag et de Ella Toone et le départ de la regrettée Zoe Tynan.
Sur la lancée de la demi-saison précédente, le rouleau compresseur City emportait tout sur son passage remportant le championnat invaincu avec 42 points, 13 victoires et 3 nuls et faisait le doublé en remportant la FA WSL Continental Cup cette fois contre Birmingham. L’intersaison 2017 a vu l’arrivée de la prometteuse ailière Melissa Lawley et de la championne du monde et Olympique, double joueuse de l’année FIFA Carli Lloyd.
On peut donc dire que Manchester City a bien ficelé son projet avec un centre d’entrainement et des infrastructures de qualités permettant aux joueuses d’avoir des conditions de travail idéales. Le coach Nick Cushing a construit au fur et à mesure des saisons une équipe de plus en plus compétitive et il n’est pas surprenant de la voir en demi-finale de la Ligue des Champions dès sa première participation car pratiquement toutes les joueuses sont internationales et ont l’expérience des tournois FIFA et UEFA.
Sylvain Jamet
Composition et tactique
Depuis le début de l’année 2017, Nick Cushing sélectionne une base de 9 joueuses et fait tourner les 2 autres postes dans son 4-3-3 habituel.
Bardsley ; Bronze, Houghton, McManus, Stokes ; Walsh, Scott, Lloyd ; Lawley +2 joueuses parmi Stanway, Parris, Christiansen, Asllani, Ross, Duggan
On connait bien sur les qualités de Lucia Bronze qui est sans aucun doute dans le top 3 mondial des latérales droites et marque beaucoup de buts depuis le début de l’année, le travail de Jill Scott au milieu de terrain qui fait l’essuie-glace d’une surface de réparation à l’autre. Et bien sur la recrue depuis arrivée il y a deux mois : Carli Lloyd et son sens du but qui lui permet d’être toujours place au bon endroit au bon moment pour marquer des buts cruciaux. En attaque Nick Cushing peut mixer les différents profils de ses attaquantes et il a donné la clef du jeu a sa nouvelle ailière Lawley une joueuse au sens du collectif très évolue et qui peut centrer des deux pieds une qualité rare dans le football anglais.
Les résultats de 2017 (1-0, 1-0, 2-1, 1-0, 1-0) indiquent clairement que City a une défense très solide mais a également du mal à marquer. Le match qui a fini sur le score de 2-1 était un match de Coupe d’Angleterre où Nick Cushing a fait tourner son équipe entre deux matchs de Ligue des Champions. Il y a deux joueuses un peu plus faible que les autres en défense, la gardienne de but Bardsley qui est forte sur sa ligne, mais qui a des problèmes sur les balles hautes et un jeu au pied pas toujours au point. La défenseure McManus l’unique survivante de l’ancienne formule de Manchester City est également moins forte que ses trois coéquipières qui jouent ensemble en équipe nationale anglaise.
En général, City essaie d’avoir la possession du ballon et de créer un jeu offensif ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour l’OL. C’est une équipe typiquement anglaise qui met également beaucoup d’engagement physique. On peut donc s’attendre à un match très intense et de très haut niveau lors de cette double confrontation.
Bardsley ; Bronze, Houghton, McManus, Stokes ; Walsh, Scott, Lloyd ; Lawley +2 joueuses parmi Stanway, Parris, Christiansen, Asllani, Ross, Duggan
On connait bien sur les qualités de Lucia Bronze qui est sans aucun doute dans le top 3 mondial des latérales droites et marque beaucoup de buts depuis le début de l’année, le travail de Jill Scott au milieu de terrain qui fait l’essuie-glace d’une surface de réparation à l’autre. Et bien sur la recrue depuis arrivée il y a deux mois : Carli Lloyd et son sens du but qui lui permet d’être toujours place au bon endroit au bon moment pour marquer des buts cruciaux. En attaque Nick Cushing peut mixer les différents profils de ses attaquantes et il a donné la clef du jeu a sa nouvelle ailière Lawley une joueuse au sens du collectif très évolue et qui peut centrer des deux pieds une qualité rare dans le football anglais.
Les résultats de 2017 (1-0, 1-0, 2-1, 1-0, 1-0) indiquent clairement que City a une défense très solide mais a également du mal à marquer. Le match qui a fini sur le score de 2-1 était un match de Coupe d’Angleterre où Nick Cushing a fait tourner son équipe entre deux matchs de Ligue des Champions. Il y a deux joueuses un peu plus faible que les autres en défense, la gardienne de but Bardsley qui est forte sur sa ligne, mais qui a des problèmes sur les balles hautes et un jeu au pied pas toujours au point. La défenseure McManus l’unique survivante de l’ancienne formule de Manchester City est également moins forte que ses trois coéquipières qui jouent ensemble en équipe nationale anglaise.
En général, City essaie d’avoir la possession du ballon et de créer un jeu offensif ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour l’OL. C’est une équipe typiquement anglaise qui met également beaucoup d’engagement physique. On peut donc s’attendre à un match très intense et de très haut niveau lors de cette double confrontation.