Victoire et qualification pour les huitièmes de finale aujourd’hui. Votre sentiment après ce match ?
On devait faire le travail. On l’avait bien commencé au match aller donc il fallait bien le terminer au retour. Le résultat est là. Il n’y a rien de particulier à dire si ce n’est qu’on a marqué une nouvelle fois des buts et que les filles ont été très sérieuses et professionnelles.
Charlotte Voll était titulaire sur ce match. Un mot sur sa prestation ?
C’est son premier match avec nous. C’est spécial car elle ne jouait pas du tout depuis 4-5 mois. Aujourd’hui, elle a joué son premier match en compétition officielle, en prime en Ligue des Champions. Ce n’était pas si simple mais elle s’est bien débrouillée sur tous les plans.
C’était important de finir cette première partie de saison sur une nouvelle prestation très solide ?
Oui, c’était important de bien terminer l’année. On est invaincus en championnat et qualifiés en huitièmes de finale. C’était les objectifs que l’on s’était fixés. Après aujourd’hui, sincèrement, j’attendais surtout la qualification. Je savais que les filles étaient dans une période un peu de fatigue, aussi bien physique que psychologique.
La fatigue ne s’est pas trop vue avec six nouveaux buts inscrits. On en est à 54 réalisations cette saison pour le PSG. Vous vous attendiez à marquer autant ?
Je trouve surtout qu’il y a une belle progression depuis maintenant deux ans et demi environ quand j’ai pris la tête de l’équipe. Il y avait des matchs où l’on avait tendance à avoir des occasions sans être efficace, où l’on manquait des choses assez faciles. Aujourd’hui, le ratio est plus intéressant sur l’aspect offensif et je trouve, en même temps, qu’on arrive à être très solides défensivement. En championnat, on n’a pris que deux buts tout en marquant 46. Ça reste des gros chiffres. C’est bien, il faut s’appuyer là-dessus.
On devait faire le travail. On l’avait bien commencé au match aller donc il fallait bien le terminer au retour. Le résultat est là. Il n’y a rien de particulier à dire si ce n’est qu’on a marqué une nouvelle fois des buts et que les filles ont été très sérieuses et professionnelles.
Charlotte Voll était titulaire sur ce match. Un mot sur sa prestation ?
C’est son premier match avec nous. C’est spécial car elle ne jouait pas du tout depuis 4-5 mois. Aujourd’hui, elle a joué son premier match en compétition officielle, en prime en Ligue des Champions. Ce n’était pas si simple mais elle s’est bien débrouillée sur tous les plans.
C’était important de finir cette première partie de saison sur une nouvelle prestation très solide ?
Oui, c’était important de bien terminer l’année. On est invaincus en championnat et qualifiés en huitièmes de finale. C’était les objectifs que l’on s’était fixés. Après aujourd’hui, sincèrement, j’attendais surtout la qualification. Je savais que les filles étaient dans une période un peu de fatigue, aussi bien physique que psychologique.
La fatigue ne s’est pas trop vue avec six nouveaux buts inscrits. On en est à 54 réalisations cette saison pour le PSG. Vous vous attendiez à marquer autant ?
Je trouve surtout qu’il y a une belle progression depuis maintenant deux ans et demi environ quand j’ai pris la tête de l’équipe. Il y avait des matchs où l’on avait tendance à avoir des occasions sans être efficace, où l’on manquait des choses assez faciles. Aujourd’hui, le ratio est plus intéressant sur l’aspect offensif et je trouve, en même temps, qu’on arrive à être très solides défensivement. En championnat, on n’a pris que deux buts tout en marquant 46. Ça reste des gros chiffres. C’est bien, il faut s’appuyer là-dessus.
"Si on peut garder cet effectif-là, ce serait très bien"
Sur ces deux années, vous pensez qu’elles ont gagné en maturité ?
Obligatoirement mais après c’est un travail du quotidien. C’est une prise de conscience mais où il faut en même temps avoir confiance. Là aujourd’hui, elles font des gestes qu’elles ne faisaient pas il y a deux ou trois ans. C’est lié bien sûr à cette maturité.
Vu la dynamique, c’est presque dommage qu’on arrive à la trêve hivernale non ?
Oui (rires). Je pense que l’on a tous besoin de récupérer. On est quand même sur les terrains depuis la mi-juin. On a commencé par ce final 8 qui a demandé énormément d’énergie. Il y a eu aussi la fin de la Coupe de France. Donc des matchs à haute intensité dès le départ. On n’a pas forcément l’habitude de rentrer dans des compétitions avec un niveau d’exigence très élevé. Ensuite, il y a eu l’après "final 8" à gérer avec aussi quelques cas de Covid-19.
Ça n’a pas été facile de commencer une saison comme ça. Mais en même temps, je suis heureux et satisfait de voir comment on la termine. On finit avec juste une blessée qui est Luana. Et puis pour le reste, tout le monde est valide. Cela montre aussi tout le travail qui a été fait sur cette première partie de saison, tant par le staff technique que médical, qui a été important dans ces six premiers mois.
Durant cette trêve, vous restez en contact avec les joueuses ?
Je pense qu’elles ont besoin de couper (rires). Elles ont besoin de couper avec nous et nous avec elles. Donc on va les laisser tranquillement partir en vacances et récupérer. Elles auront un programme individualisé et on les retrouvera au mois de janvier.
Championnes d’automne et qualifiées pour les huitièmes de l’UWCL. Il va falloir tenir toutes vos ambitions sur la seconde partie de saison…
On a toujours été ambitieux dans notre discours. On est au Paris Saint-Germain, il y a des objectifs élevés. Aujourd’hui, on est bien et on se sent bien. Le groupe aborde les matchs avec beaucoup plus de professionnalisme, de maturité et ça se ressent. On a un groupe en plus assez homogène, les filles sont proches les unes des autres.
On est capable d’apporter aussi de la fraîcheur et de la jeunesse. Quand on voit sur ce match quatre joueuses de moins de 18 ans qui jouent un match retour de Ligue des Champions, ça montre qu’on a des forces vives aussi derrière qui sont en train de s’aguerrir au plus haut niveau.
Pour atteindre ces objectifs en seconde partie de saison, y-a-t-il une volonté de recruter cet hiver ou vous souhaitez conserver avant tout cet effectif qui tourne bien ?
Je trouve qu’il fonctionne plutôt très bien. Après, c’est toujours la même chose. Dans un effectif, vous avez des joueuses qui jouent, d’autres moins et enfin certaines pas du tout. C’est surtout celles qui sont dans ce dernier cas qui risquent peut-être à un moment donné de demander plus de temps de jeu. Mais dans la mesure du possible, si on peut garder cet effectif-là, ce serait très bien.
Obligatoirement mais après c’est un travail du quotidien. C’est une prise de conscience mais où il faut en même temps avoir confiance. Là aujourd’hui, elles font des gestes qu’elles ne faisaient pas il y a deux ou trois ans. C’est lié bien sûr à cette maturité.
Vu la dynamique, c’est presque dommage qu’on arrive à la trêve hivernale non ?
Oui (rires). Je pense que l’on a tous besoin de récupérer. On est quand même sur les terrains depuis la mi-juin. On a commencé par ce final 8 qui a demandé énormément d’énergie. Il y a eu aussi la fin de la Coupe de France. Donc des matchs à haute intensité dès le départ. On n’a pas forcément l’habitude de rentrer dans des compétitions avec un niveau d’exigence très élevé. Ensuite, il y a eu l’après "final 8" à gérer avec aussi quelques cas de Covid-19.
Ça n’a pas été facile de commencer une saison comme ça. Mais en même temps, je suis heureux et satisfait de voir comment on la termine. On finit avec juste une blessée qui est Luana. Et puis pour le reste, tout le monde est valide. Cela montre aussi tout le travail qui a été fait sur cette première partie de saison, tant par le staff technique que médical, qui a été important dans ces six premiers mois.
Durant cette trêve, vous restez en contact avec les joueuses ?
Je pense qu’elles ont besoin de couper (rires). Elles ont besoin de couper avec nous et nous avec elles. Donc on va les laisser tranquillement partir en vacances et récupérer. Elles auront un programme individualisé et on les retrouvera au mois de janvier.
Championnes d’automne et qualifiées pour les huitièmes de l’UWCL. Il va falloir tenir toutes vos ambitions sur la seconde partie de saison…
On a toujours été ambitieux dans notre discours. On est au Paris Saint-Germain, il y a des objectifs élevés. Aujourd’hui, on est bien et on se sent bien. Le groupe aborde les matchs avec beaucoup plus de professionnalisme, de maturité et ça se ressent. On a un groupe en plus assez homogène, les filles sont proches les unes des autres.
On est capable d’apporter aussi de la fraîcheur et de la jeunesse. Quand on voit sur ce match quatre joueuses de moins de 18 ans qui jouent un match retour de Ligue des Champions, ça montre qu’on a des forces vives aussi derrière qui sont en train de s’aguerrir au plus haut niveau.
Pour atteindre ces objectifs en seconde partie de saison, y-a-t-il une volonté de recruter cet hiver ou vous souhaitez conserver avant tout cet effectif qui tourne bien ?
Je trouve qu’il fonctionne plutôt très bien. Après, c’est toujours la même chose. Dans un effectif, vous avez des joueuses qui jouent, d’autres moins et enfin certaines pas du tout. C’est surtout celles qui sont dans ce dernier cas qui risquent peut-être à un moment donné de demander plus de temps de jeu. Mais dans la mesure du possible, si on peut garder cet effectif-là, ce serait très bien.
Bénédicte Simon (défenseure du PSG) : "On est sur une bonne lancée en ce moment"
Mission accomplie avec cette qualification en huitièmes de finale. Quelle est votre réaction ?
Beaucoup de joie et de soulagement après ce match. On a bien terminé la première partie de saison. On est championnes d’automne en D1 et aujourd’hui on se qualifie pour les huitièmes. Donc il y a beaucoup de joie avec cette très belle victoire collective.
C’était important de finir cette première partie de saison sur une grosse prestation ?
Oui, on a essayé de mettre en place ce que le coach nous avait dit, c’est-à-dire marquer un maximum de buts. Sur ce match, on l’a fait. On en a encaissé un mais on a quand même gagné. Ça reste une belle prestation.
Pensez-vous que sur cette rencontre, l’adversaire vous a trop respecté en première période en ne sortant pas assez vous chercher ?
Sur certaines actions, elles sont venues nous chercher quand même. Elles ont tenté de jouer, elles n’ont pas fait que balancer comme certaines équipes un peu inférieures. Elles ont quand même voulu jouer, faire tourner le ballon. Plusieurs fois, elles nous ont mis en danger mais on a su gérer cela. C’était une équipe de bonne qualité en tout cas.
Globalement, la première partie de saison est plutôt réussie. Vous trouvez que ce groupe a franchi un cap ? Il est plus sûr de lui ?
Oui, on est plus sûres de nous. En championnat, on est championnes d’automne. On a battu une grosse équipe, l’OL. On est satisfaites et petit à petit, on progresse. On est sur une bonne lancée en ce moment, c’est la meilleure position pour nous. Et j’espère que ça va continuer comme ça.
Le fait d’avoir battu Lyon vous a donné plus de confiance, de maturité ?
Oui, on est plus matures. On entame les matchs autrement, on est plus concentrées, plus sérieuses. Je pense que c’est ce qui nous permet d’être plus performantes sur le terrain.
Vous parliez de la bonne dynamique de l’équipe. Est-ce presque dommage d’arriver à la trêve hivernale maintenant ou à l’inverse, est-ce que cela va faire du bien ?
Les deux. Ça nous fera du bien car on va pouvoir retrouver nos familles et se reposer après les matchs qu’on a enchaîné ces dernières semaines. Mais j’espère aussi qu’on restera sur cette lancée pour pouvoir gagner les rencontres en seconde partie de saison.
Vous restez en contact entre joueuses durant cette trêve, en tentant peut-être de vous voir ?
Pour certaines qui habitent à l’étranger, elles vont voir leur famille. Mais on a quand même l’occasion de se parler sur les réseaux sociaux, on échange souvent. Le groupe est assez soudé, on a une bonne cohésion.
Pour revenir sur la Ligue des Champions, une volonté spécifique sur l’adversaire que vous allez affronter en huitièmes ?
Tomber sur une autre équipe que Lyon, qui est notre principal adversaire. Les éviter pour les retrouver peut-être en finale après.
Beaucoup de joie et de soulagement après ce match. On a bien terminé la première partie de saison. On est championnes d’automne en D1 et aujourd’hui on se qualifie pour les huitièmes. Donc il y a beaucoup de joie avec cette très belle victoire collective.
C’était important de finir cette première partie de saison sur une grosse prestation ?
Oui, on a essayé de mettre en place ce que le coach nous avait dit, c’est-à-dire marquer un maximum de buts. Sur ce match, on l’a fait. On en a encaissé un mais on a quand même gagné. Ça reste une belle prestation.
Pensez-vous que sur cette rencontre, l’adversaire vous a trop respecté en première période en ne sortant pas assez vous chercher ?
Sur certaines actions, elles sont venues nous chercher quand même. Elles ont tenté de jouer, elles n’ont pas fait que balancer comme certaines équipes un peu inférieures. Elles ont quand même voulu jouer, faire tourner le ballon. Plusieurs fois, elles nous ont mis en danger mais on a su gérer cela. C’était une équipe de bonne qualité en tout cas.
Globalement, la première partie de saison est plutôt réussie. Vous trouvez que ce groupe a franchi un cap ? Il est plus sûr de lui ?
Oui, on est plus sûres de nous. En championnat, on est championnes d’automne. On a battu une grosse équipe, l’OL. On est satisfaites et petit à petit, on progresse. On est sur une bonne lancée en ce moment, c’est la meilleure position pour nous. Et j’espère que ça va continuer comme ça.
Le fait d’avoir battu Lyon vous a donné plus de confiance, de maturité ?
Oui, on est plus matures. On entame les matchs autrement, on est plus concentrées, plus sérieuses. Je pense que c’est ce qui nous permet d’être plus performantes sur le terrain.
Vous parliez de la bonne dynamique de l’équipe. Est-ce presque dommage d’arriver à la trêve hivernale maintenant ou à l’inverse, est-ce que cela va faire du bien ?
Les deux. Ça nous fera du bien car on va pouvoir retrouver nos familles et se reposer après les matchs qu’on a enchaîné ces dernières semaines. Mais j’espère aussi qu’on restera sur cette lancée pour pouvoir gagner les rencontres en seconde partie de saison.
Vous restez en contact entre joueuses durant cette trêve, en tentant peut-être de vous voir ?
Pour certaines qui habitent à l’étranger, elles vont voir leur famille. Mais on a quand même l’occasion de se parler sur les réseaux sociaux, on échange souvent. Le groupe est assez soudé, on a une bonne cohésion.
Pour revenir sur la Ligue des Champions, une volonté spécifique sur l’adversaire que vous allez affronter en huitièmes ?
Tomber sur une autre équipe que Lyon, qui est notre principal adversaire. Les éviter pour les retrouver peut-être en finale après.