Farid Benstiti (photo : Eric Baledent/Le Moustic Production)
Interview réalisée par uefa.com
uefa.com : Que pouvez-vous nous dire sur cette équipe de Duisbourg ?
Farid Benstiti : C'est une formation qui effectue un pressing assez important dans chaque zone du terrain. Elles tissent une sorte de toile pour empêcher leur adversaire de jouer. Il y a une grosse qualité offensive, avec notamment deux joueuses de tempérament, Inka Grings, la meilleure buteuse du championnat allemand, et Linda Bresonik, la deuxième attaquante. Leur point fort, c'est l'attaque. Il leur manquera une joueuse importante car blessée. Il s'agit de la milieu de terrain, Simone Laudehr. Elles ont perdu ce week-end contre Potsdam en championnat d'Allemagne, à domicile en plus (3-0). Dans la qualité collective, cette équipe reste néanmoins nettement supérieure à celles qu'on a déjà rencontrées. C'est du niveau d'Umeå.
uefa.com : Justement, vous aviez été éliminé à ce stade la compétition l'année dernière par Umeå IK (1-1 à Gerland à l'aller, 0-0 au retour). Avez-vous tiré les leçons de cet échec ?
Benstiti : Oui, complètement, notamment d'un point de vue personnel. Tant que vous n'avez pas connu ce stade de la compétition, vous pouvez l'appréhender. L'expérience, ça n'a pas de prix. Contre Umeå, le fait de ne pas avoir su gagner ce match à domicile nous a compliqué la tâche. Là-bas, on fait 0-0 et c'est ce but pris à domicile qui nous élimine. On ne peut pas jouer une demi-finale de Coupe d'Europe sans avoir des atouts offensifs très performants. Il faut très vite concrétiser les occasions de but. Cela va se jouer là-dessus.
uefa.com : Que pouvez-vous nous dire sur cette équipe de Duisbourg ?
Farid Benstiti : C'est une formation qui effectue un pressing assez important dans chaque zone du terrain. Elles tissent une sorte de toile pour empêcher leur adversaire de jouer. Il y a une grosse qualité offensive, avec notamment deux joueuses de tempérament, Inka Grings, la meilleure buteuse du championnat allemand, et Linda Bresonik, la deuxième attaquante. Leur point fort, c'est l'attaque. Il leur manquera une joueuse importante car blessée. Il s'agit de la milieu de terrain, Simone Laudehr. Elles ont perdu ce week-end contre Potsdam en championnat d'Allemagne, à domicile en plus (3-0). Dans la qualité collective, cette équipe reste néanmoins nettement supérieure à celles qu'on a déjà rencontrées. C'est du niveau d'Umeå.
uefa.com : Justement, vous aviez été éliminé à ce stade la compétition l'année dernière par Umeå IK (1-1 à Gerland à l'aller, 0-0 au retour). Avez-vous tiré les leçons de cet échec ?
Benstiti : Oui, complètement, notamment d'un point de vue personnel. Tant que vous n'avez pas connu ce stade de la compétition, vous pouvez l'appréhender. L'expérience, ça n'a pas de prix. Contre Umeå, le fait de ne pas avoir su gagner ce match à domicile nous a compliqué la tâche. Là-bas, on fait 0-0 et c'est ce but pris à domicile qui nous élimine. On ne peut pas jouer une demi-finale de Coupe d'Europe sans avoir des atouts offensifs très performants. Il faut très vite concrétiser les occasions de but. Cela va se jouer là-dessus.
uefa.com : Commencer au stade de Gerland, c'est un avantage ou un inconvénient ?
Benstiti : L'opportunité de jouer à domicile, il faut la saisir. Avec nos attaquantes, on est capable d'aller très vite vers l'avant. Si on fait un bon résultat à Gerland, Duisbourg devra faire très, très attention au retour car on a des filles qui vont extrêmement vite vers le but adverse. Il ne faudra pas nous laisser d'espace. Jouer le premier match à domicile n'est donc pas un inconvénient. Il faut forcer Duisbourg à s'ouvrir quand on ira là-bas. Il ne faudra donc concéder aucun but à l'aller.
uefa.com : Que représente le fait de jouer à Gerland ?
Benstiti : Cela fait deux saisons que ça se passe ainsi. Les filles ont l'habitude. Elles attendent surtout le soutien du public. Elles se sentent valorisées de jouer devant du monde. Cela décuple la motivation. Elles ont envie de se donner pour les gens, pour le club qui fait beaucoup d'efforts, qui nous a complètement intégrés.
uefa.com : Comment prépare-t-on une demi-finale de Coupe UEFA quand on est aussi dominateur que l'OL dans son championnat national ?
Benstiti : C'est la qualité des joueuses qui fera la différence. Le championnat français n'est pas aussi faible que ça. En Allemagne, l'intérêt que chaque club porte au football féminin fait qu'il y a une vraie dynamique qui s'installe. Mais si on parle en termes de qualité intrinsèque de chacune de nos joueuses, de la qualité d'entraînement et d'organisation du staff à l'OL, on se rend compte qu'on a largement le niveau des meilleurs. Dans la qualité individuelle, chacune de nos joueuses est une internationale en puissance.
Benstiti : L'opportunité de jouer à domicile, il faut la saisir. Avec nos attaquantes, on est capable d'aller très vite vers l'avant. Si on fait un bon résultat à Gerland, Duisbourg devra faire très, très attention au retour car on a des filles qui vont extrêmement vite vers le but adverse. Il ne faudra pas nous laisser d'espace. Jouer le premier match à domicile n'est donc pas un inconvénient. Il faut forcer Duisbourg à s'ouvrir quand on ira là-bas. Il ne faudra donc concéder aucun but à l'aller.
uefa.com : Que représente le fait de jouer à Gerland ?
Benstiti : Cela fait deux saisons que ça se passe ainsi. Les filles ont l'habitude. Elles attendent surtout le soutien du public. Elles se sentent valorisées de jouer devant du monde. Cela décuple la motivation. Elles ont envie de se donner pour les gens, pour le club qui fait beaucoup d'efforts, qui nous a complètement intégrés.
uefa.com : Comment prépare-t-on une demi-finale de Coupe UEFA quand on est aussi dominateur que l'OL dans son championnat national ?
Benstiti : C'est la qualité des joueuses qui fera la différence. Le championnat français n'est pas aussi faible que ça. En Allemagne, l'intérêt que chaque club porte au football féminin fait qu'il y a une vraie dynamique qui s'installe. Mais si on parle en termes de qualité intrinsèque de chacune de nos joueuses, de la qualité d'entraînement et d'organisation du staff à l'OL, on se rend compte qu'on a largement le niveau des meilleurs. Dans la qualité individuelle, chacune de nos joueuses est une internationale en puissance.
La Costaricaine Cruz (photo : Denis Dupont)
uefa.com : Disposez-vous de la totalité de votre effectif pour cette demi-finale ?
Benstiti : On doit faire avec les départs de Camille Abily et Sonia Bompastor (aux États-Unis). Elles nous ont laissés en cours de route. Ce n'est pas une déception sportive, c'est plus une déception humaine. C'est comme ça, je ne vais pas m'étaler. Je pense simplement qu'on doit finir ce que l'on a entamé. C'est un principe de vie. Il n'y a pas que l'intérêt individuel qui compte. Pour les remplacer, on a Ingvild Stensland, Lara Dickenmann, des joueuses d'exception. On a aussi l'agréable surprise de voir Amandine Henry complètement rétablie. On a des solutions. Le club travaille bien.
uefa.com : On connaissait l'importance de Bompastor et Abily à Lyon. L'OL n'est-il pas moins fort suite à ces deux départs ?
Benstiti : Non, pas du tout. D'un point de vue collectif, non. La solidarité s'est décuplée entre les joueuses. Elles veulent prouver à tout le monde que le groupe n'est pas affaibli. On veut montrer qu'on peut aller au bout sans elles. On en a les moyens. Je pense au club qui mérite de se voir récompenser pour l'investissement qu'il a mis dans cette équipe féminine.
Benstiti : On doit faire avec les départs de Camille Abily et Sonia Bompastor (aux États-Unis). Elles nous ont laissés en cours de route. Ce n'est pas une déception sportive, c'est plus une déception humaine. C'est comme ça, je ne vais pas m'étaler. Je pense simplement qu'on doit finir ce que l'on a entamé. C'est un principe de vie. Il n'y a pas que l'intérêt individuel qui compte. Pour les remplacer, on a Ingvild Stensland, Lara Dickenmann, des joueuses d'exception. On a aussi l'agréable surprise de voir Amandine Henry complètement rétablie. On a des solutions. Le club travaille bien.
uefa.com : On connaissait l'importance de Bompastor et Abily à Lyon. L'OL n'est-il pas moins fort suite à ces deux départs ?
Benstiti : Non, pas du tout. D'un point de vue collectif, non. La solidarité s'est décuplée entre les joueuses. Elles veulent prouver à tout le monde que le groupe n'est pas affaibli. On veut montrer qu'on peut aller au bout sans elles. On en a les moyens. Je pense au club qui mérite de se voir récompenser pour l'investissement qu'il a mis dans cette équipe féminine.