Shirley Cruz-Trana et ses partenaires possèdent une marge de manoeuvre importante
Ce samedi après-midi, à Borehamwood, dans la banlieue nord de Londres, l’OL et Arsenal LFC seront à quatre-vingt-dix, voire cent vingt minutes de la deuxième finale européenne de leur Histoire. A l’heure du thé, les Fenottes, qui auront récupéré Sonia Bompastor mais perdu Elodie Thomis, blessée, partiront avec un avantage de deux buts.
En face, les Ladies ont eu le temps de se réconcilier avec la victoire sur le terrain de Chelsea, mercredi (1-0).
La manche aller, disputée une semaine plus tôt dans un stade Gerland bien fourni, avait vu les quintuples championnes de France s’imposer deux buts à rien, tranquillement. Après un quart d’heure tout feu tout flamme, Lotta Schellin avait déjà embrasé les tribunes à deux reprises.
La suite fut moins convaincante. Alors qu’Arsenal, uniquement dangereux sur phases arrêtées, était à leur botte, les Lyonnaises n’ont pu se créer qu’un nombre infime d’occasions, laissant à leur entraîneur un goût de trop peu en bouche.
En bon perfectionniste, Patrice Lair n’était pas d’humeur à danser sur les tables. Un peu chafouin, il expliquait qu’il y avait la place pour un troisième but. « On a parfois manqué d'ambition aujourd'hui. On n'a pas assez percuté et on a voulu trop faire le beau geste. Il faudra marquer là-bas pour se mettre à l’abri. »
En face, les Ladies ont eu le temps de se réconcilier avec la victoire sur le terrain de Chelsea, mercredi (1-0).
La manche aller, disputée une semaine plus tôt dans un stade Gerland bien fourni, avait vu les quintuples championnes de France s’imposer deux buts à rien, tranquillement. Après un quart d’heure tout feu tout flamme, Lotta Schellin avait déjà embrasé les tribunes à deux reprises.
La suite fut moins convaincante. Alors qu’Arsenal, uniquement dangereux sur phases arrêtées, était à leur botte, les Lyonnaises n’ont pu se créer qu’un nombre infime d’occasions, laissant à leur entraîneur un goût de trop peu en bouche.
En bon perfectionniste, Patrice Lair n’était pas d’humeur à danser sur les tables. Un peu chafouin, il expliquait qu’il y avait la place pour un troisième but. « On a parfois manqué d'ambition aujourd'hui. On n'a pas assez percuté et on a voulu trop faire le beau geste. Il faudra marquer là-bas pour se mettre à l’abri. »
Arsenal, dur à cuire
Lotta Schelin, auteur des deux buts du match aller
Le calcul est simple. En plantant un but sur la petite pelouse du très champêtre Meadow Park, ses joueuses pourraient se permettre d’en encaisser trois et d’assurer malgré tout la qualification. Toute l’utilité du but à l’extérieur est là.
Laura Harvey, entraîneur des Britanniques, n’est guère optimiste : « C'est du 70-30 en faveur de Lyon. Notre qualification ne tient qu’à un fil. » Ce que la stat ne dit pas, c’est que les Yankey, Chapman et compagnie sont des dures à cuire. Battues 2 à 0 par les Madrilènes du Rayo Vallecano en huitièmes de finale aller, les Anglaises avaient arraché leur ticket pour les quarts en s’imposant 4 à 1 au retour dans les arrêts de jeu.
Les Suédoises du Linköping FC peuvent également témoigner du « fighting spirit » des Anglaises, elles qui tenaient leur qualification à dix minutes de la fin du quart de finale retour.
En d’autres termes, cet adversaire n’est jamais aussi bon que lorsqu’il semble battu. Les Lyonnaises sont prévenues, Laura Georges itou : « On sait qu’il va falloir réaliser un très bon match, de grande qualité, et qu’il faudra être très sérieuses. »
Vu comme ça, pas de raison que les portes de Craven Cottage, théâtre de la finale, ne s’ouvrent pas le 26 mai prochain.
Fabrice Dufaud/foot69
Laura Harvey, entraîneur des Britanniques, n’est guère optimiste : « C'est du 70-30 en faveur de Lyon. Notre qualification ne tient qu’à un fil. » Ce que la stat ne dit pas, c’est que les Yankey, Chapman et compagnie sont des dures à cuire. Battues 2 à 0 par les Madrilènes du Rayo Vallecano en huitièmes de finale aller, les Anglaises avaient arraché leur ticket pour les quarts en s’imposant 4 à 1 au retour dans les arrêts de jeu.
Les Suédoises du Linköping FC peuvent également témoigner du « fighting spirit » des Anglaises, elles qui tenaient leur qualification à dix minutes de la fin du quart de finale retour.
En d’autres termes, cet adversaire n’est jamais aussi bon que lorsqu’il semble battu. Les Lyonnaises sont prévenues, Laura Georges itou : « On sait qu’il va falloir réaliser un très bon match, de grande qualité, et qu’il faudra être très sérieuses. »
Vu comme ça, pas de raison que les portes de Craven Cottage, théâtre de la finale, ne s’ouvrent pas le 26 mai prochain.
Fabrice Dufaud/foot69
Ligue des Champions Féminine de l’UEFA – demi-finale retour (aller : 2-0 pour l’OL)
Samedi 16 avril 2011 (16h, heure française) à Borehamwood (Ang), Meadow Park
Arsenal LFC (Ang) – Olympique Lyonnais (Fra)
Arbitre : Christina Westrum Pedersen (Nor)
Olympique Lyonnais : Bouhaddi, Pons, Georges, Renard, Viguier, Bompastor, Kaci, Akherraze, Berthet, Cruz, Henry, Abily, Nécib, Dickenmann, Majri, Schelin, Le Sommer, Brétigny. Ent. : Patrice Lair
A suivre en direct sur www.uefa.com, OL TV et Eurosport.
Samedi 16 avril 2011 (16h, heure française) à Borehamwood (Ang), Meadow Park
Arsenal LFC (Ang) – Olympique Lyonnais (Fra)
Arbitre : Christina Westrum Pedersen (Nor)
Olympique Lyonnais : Bouhaddi, Pons, Georges, Renard, Viguier, Bompastor, Kaci, Akherraze, Berthet, Cruz, Henry, Abily, Nécib, Dickenmann, Majri, Schelin, Le Sommer, Brétigny. Ent. : Patrice Lair
A suivre en direct sur www.uefa.com, OL TV et Eurosport.
