« Je vous remercie d'être là, ça veut dire que vous vous intéressez à nous, ce n'est pas le cas de tout le monde. »
Ces mots sont de Sandrine Mathivet, coach du FCF Juvisy, qui, après avoir évoqué la défaite de son club face à Potsdam en quart de finale de la Champion's League (3-0), est aussi revenue sur la non-médiatisation du foot féminin par les grandes chaînes : « J'aimerais que les grands médias, comme TF1, viennent s'intéresser à nous au lieu de parler une demi heure du pull de Lizarazu ou de je ne sais quoi... Ces émissions deviennent du commérage ! »
L'entraîneur pointe du doigt, Canal + « la grande chaîne du football » qui devrait, selon elle, montrer des matches de D1F le dimanche pendant que l'émission Stade2 devrait, elle, « s'intéresser à la vraie valeur du sport ».
L'entraîneur pointe du doigt, Canal + « la grande chaîne du football » qui devrait, selon elle, montrer des matches de D1F le dimanche pendant que l'émission Stade2 devrait, elle, « s'intéresser à la vraie valeur du sport ».
« C'est tellement pollué par les affaires d'argent, ça pue, c'est indigne »
Une valeur morte chez les garçons mais qui vit encore chez les filles : « C'est tellement pollué par les affaires d'argent, ça pue, c'est indigne. Cela va au-delà de tout ce que l'on peut imaginer, je suis dur mais je ne dois pas être la seule à penser ça »
Mais pour l'instant, comme le rappelait un journaliste dans la salle, le foot féminin n'est pas rentable et se confronte à la dure réalité économique : «Ne peut-on pas revenir à quelque chose d'un peu moins business et d'un peu plus sportif ? Toutes les valeurs du sport, on les a perdues à cause de l'argent. Les gens pourraient s'y retrouver car on tous est peu dégoûté de ce foot business. Il y a d'autres sports qui mériteraient d'êtres reconnues et dont on devrait parler. »
Avec comme exemple, Sophie de Ronchi, nageuse française, qui étaient avec les Juvisiennes ces derniers jours : « Cette demoiselle nage de 7 heures jusqu'à 9 heures puis de 17 heures à 19 heures, c'est aussi crevant que de faire des entraînements de foot. Et je ne parle pas des autre athlètes... »
La coach juvisienne est même encore plus virulente lorsqu'elle parle de la place du sport féminin et de la femme : « Les médias sont nuls lorsqu'il s'agit de parler de sport féminin. De toute façon en France, on est nul pour tout ce qui touche à la femme. On est un pays macho, latin et on a vachement de mal à faire évoluer les mentalités. Je suis dure, je pourrais être taxées de propos féministes mais je les revendique, je les assume. »
A Bondoufle, Thibault Simonnet
Photos : Patrick Blond
Mais pour l'instant, comme le rappelait un journaliste dans la salle, le foot féminin n'est pas rentable et se confronte à la dure réalité économique : «Ne peut-on pas revenir à quelque chose d'un peu moins business et d'un peu plus sportif ? Toutes les valeurs du sport, on les a perdues à cause de l'argent. Les gens pourraient s'y retrouver car on tous est peu dégoûté de ce foot business. Il y a d'autres sports qui mériteraient d'êtres reconnues et dont on devrait parler. »
Avec comme exemple, Sophie de Ronchi, nageuse française, qui étaient avec les Juvisiennes ces derniers jours : « Cette demoiselle nage de 7 heures jusqu'à 9 heures puis de 17 heures à 19 heures, c'est aussi crevant que de faire des entraînements de foot. Et je ne parle pas des autre athlètes... »
La coach juvisienne est même encore plus virulente lorsqu'elle parle de la place du sport féminin et de la femme : « Les médias sont nuls lorsqu'il s'agit de parler de sport féminin. De toute façon en France, on est nul pour tout ce qui touche à la femme. On est un pays macho, latin et on a vachement de mal à faire évoluer les mentalités. Je suis dure, je pourrais être taxées de propos féministes mais je les revendique, je les assume. »
A Bondoufle, Thibault Simonnet
Photos : Patrick Blond
Sandrine Mathivet (photo : Eric Baledent/Le Moustic Production)