Patrice Lair reste prudent (photo A Ortega)
Patrice, avez-vous été surpris de la supériorité de votre équipe face à Potsdam ?
Oui même si avant le match, j’étais assez inquiet parce que le terrain était adapté au jeu allemand, à leur puissance. Mais on a été à la hauteur dans l’impact, la vitesse d’exécution et on a réussi à marquer trois buts à cette équipe qui est une référence dans le foot européen. On part avec un certain avantage, c’est dommage que, sur une erreur de concentration, on prenne ce but à la fin. Ca leur laisse encore un petit espoir, c’est là-dessus qu’on va insister. J’y vais très prudent parce que c’est une équipe qui est capable de renverser la vapeur. Vu la façon dont ils ont joué à 5-0…Ils ont de la fierté, de l’honneur. On sait que les Allemandes sont très coriaces et qu’elles ne lâcheront rien.
On sent malgré tout que vous avez plus de marge de manœuvre que les années précédentes.
C’est le but : progresser d’années en années. Et puis il y a aussi un peu de réussite. Si on refait dix fois le match, je ne sais pas s’il y aura le même résultat entre les deux équipes. Elles sont beaucoup plus proches de nous et je reste persuadé que c’est l’une des meilleures équipes européennes avec un des entraîneurs (Bernd Schröder) les plus expérimentés.
Vous ne l’avez pas trouvé plutôt faible dimanche dernier ?
C’est l’équipe la plus forte que j’ai vu depuis le début de la compétition. Je reste persuadé que le foot féminin allemand reste le meilleur d’Europe encore.
Avec cette pelouse refaite, ce match sent le traquenard.
On est loin d’être qualifié, il faut rester plus que concentré, être très présent, mettre de la qualité technique, de l’intelligence tactique. Et il faudra surtout une grosse solidarité pour pouvoir arriver à Munich. On est loin d’y être.
Oui même si avant le match, j’étais assez inquiet parce que le terrain était adapté au jeu allemand, à leur puissance. Mais on a été à la hauteur dans l’impact, la vitesse d’exécution et on a réussi à marquer trois buts à cette équipe qui est une référence dans le foot européen. On part avec un certain avantage, c’est dommage que, sur une erreur de concentration, on prenne ce but à la fin. Ca leur laisse encore un petit espoir, c’est là-dessus qu’on va insister. J’y vais très prudent parce que c’est une équipe qui est capable de renverser la vapeur. Vu la façon dont ils ont joué à 5-0…Ils ont de la fierté, de l’honneur. On sait que les Allemandes sont très coriaces et qu’elles ne lâcheront rien.
On sent malgré tout que vous avez plus de marge de manœuvre que les années précédentes.
C’est le but : progresser d’années en années. Et puis il y a aussi un peu de réussite. Si on refait dix fois le match, je ne sais pas s’il y aura le même résultat entre les deux équipes. Elles sont beaucoup plus proches de nous et je reste persuadé que c’est l’une des meilleures équipes européennes avec un des entraîneurs (Bernd Schröder) les plus expérimentés.
Vous ne l’avez pas trouvé plutôt faible dimanche dernier ?
C’est l’équipe la plus forte que j’ai vu depuis le début de la compétition. Je reste persuadé que le foot féminin allemand reste le meilleur d’Europe encore.
Avec cette pelouse refaite, ce match sent le traquenard.
On est loin d’être qualifié, il faut rester plus que concentré, être très présent, mettre de la qualité technique, de l’intelligence tactique. Et il faudra surtout une grosse solidarité pour pouvoir arriver à Munich. On est loin d’y être.
Vous allez d’abord vous attachez à défendre ?
Comme il y aura une bonne pelouse, on va essayer de jouer, on a la qualité offensive pour le faire. On ne va pas attendre, on va jouer. La meilleure façon de se qualifier, c’est de jouer avec nos qualités. Si on a le bonheur de marquer en premier, une grande partie du chemin sera fait. Potsdam, c’est une autre valeur que Cluj, Brondby. Ils ont un gros potentiel offensif avec la Japonaise (Nagasato), la Guinéenne (Anonma) ou encore Göransson, Kerschowski qui est monstrueuse. Derrière il y a aussi des filles comme Odebrecht, Schmitt, Peter qui sont des internationales allemandes et qui ont cette rigueur, cette puissance. Sur des balles arrêtées, elles peuvent mettre le feu à tout moment. Il ne faut pas tout foutre en l’air en étant moins concentré qu’à l’aller. Tout peut allé très vite, le public peut faire office de douzième homme car tout le stade va être acquis aux Allemandes.
Vous êtes sur le point de jouer sept matches en un mois, c’est un autre paramètre à gérer.
On a un calendrier de folie en mai, on le savait depuis le début. On a un peu le couteau sous la gorge avec ce calendrier mais si on arrive à gagner des matches et à garder cette spirale positive, il y aura toujours du jus pour aller chercher les victoires. On verra si on peut faire tourner l’effectif. Si tout veut sourire, on aura trois finales à jouer : une de Coupe de France, une en championnat et une en Coupe d’Europe !
Personnellement, vous êtes invaincu en championnat et en Ligue des Champions. Vous y faites attention ?
Non, je prends les périodes comme elles sont et j’essaye de gagner le maximum de matches. Si on est battu 2-1 ou 3-1 dimanche et qu’on est qualifié, je serais content. On essaye toujours de rester sur une spirale positive, de ne pas perdre. C’est un mois de mai très dur à la vue du calendrier mais c’est très haletant. On fait ce métier pour ça.
T.S.
Comme il y aura une bonne pelouse, on va essayer de jouer, on a la qualité offensive pour le faire. On ne va pas attendre, on va jouer. La meilleure façon de se qualifier, c’est de jouer avec nos qualités. Si on a le bonheur de marquer en premier, une grande partie du chemin sera fait. Potsdam, c’est une autre valeur que Cluj, Brondby. Ils ont un gros potentiel offensif avec la Japonaise (Nagasato), la Guinéenne (Anonma) ou encore Göransson, Kerschowski qui est monstrueuse. Derrière il y a aussi des filles comme Odebrecht, Schmitt, Peter qui sont des internationales allemandes et qui ont cette rigueur, cette puissance. Sur des balles arrêtées, elles peuvent mettre le feu à tout moment. Il ne faut pas tout foutre en l’air en étant moins concentré qu’à l’aller. Tout peut allé très vite, le public peut faire office de douzième homme car tout le stade va être acquis aux Allemandes.
Vous êtes sur le point de jouer sept matches en un mois, c’est un autre paramètre à gérer.
On a un calendrier de folie en mai, on le savait depuis le début. On a un peu le couteau sous la gorge avec ce calendrier mais si on arrive à gagner des matches et à garder cette spirale positive, il y aura toujours du jus pour aller chercher les victoires. On verra si on peut faire tourner l’effectif. Si tout veut sourire, on aura trois finales à jouer : une de Coupe de France, une en championnat et une en Coupe d’Europe !
Personnellement, vous êtes invaincu en championnat et en Ligue des Champions. Vous y faites attention ?
Non, je prends les périodes comme elles sont et j’essaye de gagner le maximum de matches. Si on est battu 2-1 ou 3-1 dimanche et qu’on est qualifié, je serais content. On essaye toujours de rester sur une spirale positive, de ne pas perdre. C’est un mois de mai très dur à la vue du calendrier mais c’est très haletant. On fait ce métier pour ça.
T.S.