La défaite concédée à Juvisy a-t-elle mis un petit coup au moral des Lyonnaises ?
Non même si le soir on était un peu déçues, parce qu’on avait pour ambition de faire le triplé. C’est un échec mais on relativise car c’était un match de Coupe, il y a des éléments qui ont fait que l’on n’a pas gagné. Ce n’est pas un coup au moral, on est passé à autre chose. On perd un petit challenge mais il faut vite rebondir pour pas que ça nous enfonce totalement.
Après Paris et Potsdam l’année dernière, Lyon concède encore une défaite aux pénaltys, Lyon est-il maudit ?
C’est ce qui se dit mais il ne faut pas non plus psychoter sur ça. On espère qu’un jour la tendance s’inversera.
Quel a été le discours de Patrice Lair à la fin du match ? Il relativise aussi ?
Il était déçu comme l’ensemble des joueuses. Mais il a dit qu’il ne fallait pas s’arrêter sur ça, il y a plus grave dans la vie. Et même si un de nos objectifs est fini, il faut relativiser, il nous reste encore la coupe d’Europe pour oublier ça.
C’est la première défaite de la saison pour l’OL, ça change quelque chose dans la préparation de la demi-finale contre Arsenal ?
Ce n’est pas vraiment une défaite parce qu’on perd au pénalty, c’est un peu différent. Ca ne change rien, au contraire, ça va nous permettre de travailler sur ce qui n’a pas été pour ne pas refaire les mêmes erreurs.
Non même si le soir on était un peu déçues, parce qu’on avait pour ambition de faire le triplé. C’est un échec mais on relativise car c’était un match de Coupe, il y a des éléments qui ont fait que l’on n’a pas gagné. Ce n’est pas un coup au moral, on est passé à autre chose. On perd un petit challenge mais il faut vite rebondir pour pas que ça nous enfonce totalement.
Après Paris et Potsdam l’année dernière, Lyon concède encore une défaite aux pénaltys, Lyon est-il maudit ?
C’est ce qui se dit mais il ne faut pas non plus psychoter sur ça. On espère qu’un jour la tendance s’inversera.
Quel a été le discours de Patrice Lair à la fin du match ? Il relativise aussi ?
Il était déçu comme l’ensemble des joueuses. Mais il a dit qu’il ne fallait pas s’arrêter sur ça, il y a plus grave dans la vie. Et même si un de nos objectifs est fini, il faut relativiser, il nous reste encore la coupe d’Europe pour oublier ça.
C’est la première défaite de la saison pour l’OL, ça change quelque chose dans la préparation de la demi-finale contre Arsenal ?
Ce n’est pas vraiment une défaite parce qu’on perd au pénalty, c’est un peu différent. Ca ne change rien, au contraire, ça va nous permettre de travailler sur ce qui n’a pas été pour ne pas refaire les mêmes erreurs.
La seule petite pression que l’on a, c’est qu’on a annoncé qu’on voulait être championnes et on aimerait vraiment que ça arrive
Comment abordez-vous cette rencontre ?
On ne se prend pas trop la tête, ça ne sert çà rien de faire le match une semaine à l’avance, ça reste du foot. Mais c’est vrai que c’est un des matches les plus importants de la saison, la majorité des joueuses est expérimentée. On va l’aborder comme on aborde tous les matches de championnat : avec du sérieux et l’ambition de gagner.
La fatigue peut jouer un rôle après avoir successivement affronté Zvezda deux fois, Montpellier, Juvisy… ?
Non je ne pense pas. Cette semaine, on est vraiment en train de récupérer et la fatigue s’est plus fait ressentir à Juvisy où l’on n’avait pas trop coupé et où l’on avait subi un contrecoup. Là on devrait faire en sorte d’être bien samedi.
Sur quoi faudra t-il miser pour l’emporter ?
Il faudra être patiente, avoir confiance en nous, ce sont des matches de Coupe, où il faut tout donner du début à la fin.
Il y a une pression d’être le premier club français à pouvoir ramener une Ligue des Champions ?
Non même si être le premier club français à en gagner une, ce serait bien. La seule petite pression que l’on a, c’est qu’on a annoncé qu’on voulait être championnes et on aimerait vraiment que ça arrive. Arriver en demi, c’est déjà beau. Les filles ont été éliminées aux tirs aux buts l’année dernière et elles ont à cœur de faire mieux cette année. A ce stade de la compétition, beaucoup de choses peuvent arriver, les équipes sont toutes du même niveau, il ne faut pas se rajouter de pression.
On ne se prend pas trop la tête, ça ne sert çà rien de faire le match une semaine à l’avance, ça reste du foot. Mais c’est vrai que c’est un des matches les plus importants de la saison, la majorité des joueuses est expérimentée. On va l’aborder comme on aborde tous les matches de championnat : avec du sérieux et l’ambition de gagner.
La fatigue peut jouer un rôle après avoir successivement affronté Zvezda deux fois, Montpellier, Juvisy… ?
Non je ne pense pas. Cette semaine, on est vraiment en train de récupérer et la fatigue s’est plus fait ressentir à Juvisy où l’on n’avait pas trop coupé et où l’on avait subi un contrecoup. Là on devrait faire en sorte d’être bien samedi.
Sur quoi faudra t-il miser pour l’emporter ?
Il faudra être patiente, avoir confiance en nous, ce sont des matches de Coupe, où il faut tout donner du début à la fin.
Il y a une pression d’être le premier club français à pouvoir ramener une Ligue des Champions ?
Non même si être le premier club français à en gagner une, ce serait bien. La seule petite pression que l’on a, c’est qu’on a annoncé qu’on voulait être championnes et on aimerait vraiment que ça arrive. Arriver en demi, c’est déjà beau. Les filles ont été éliminées aux tirs aux buts l’année dernière et elles ont à cœur de faire mieux cette année. A ce stade de la compétition, beaucoup de choses peuvent arriver, les équipes sont toutes du même niveau, il ne faut pas se rajouter de pression.
« Je sens que je suis plus exigeante avec moi-même »
(photos : Denis Dujardin)
Vous avez déjà joué une demi-finale de Champion’s League ?
Oui mais c’était différent, parce qu’avec Toulouse on n’avait pas le même statut que Lyon. On avançait petit à petit dans la compétition sans être annoncé comme favoris. Comme les filles sont allées en finale l’année dernière, on est donc plus attendu cette année. Avec Toulouse, on avançait tranquillement, c’était la première année qu’il y avait la Coupe d’Europe, on n’avait pas la même approche de la compétition, on voyait ça comme quelque chose de nouveau. Aujourd’hui, on veut vraiment la gagner.
C’est pour jouer ce genre de matches que vous êtes venu à Lyon?
On l’avait joué l’année dernière avec Montpellier et j’avais vraiment pris du plaisir à jouer cette compétition. Ca sort du quotidien du championnat de France, où l’on connaît toutes les joueuses et où l’on rencontre souvent les mêmes équipes. La Ligue des Champions a vraiment un impact différent, c’est quelque chose de génial. Et comme Montpellier ne la jouait pas cette année, c’était un petit challenge de venir à l’Ol. La Coupe d’Europe est l’un des premiers arguments pour lesquels je suis venu ici.
Avez-vous franchi un cap ?
Je ne sais pas car je suis plus en fin de carrière. Malgré tout, je sens que je suis plus exigeante avec moi-même étant donné qu’il y a vraiment de la concurrence et que lors des entraînements tout le monde se donne tout le temps à fond. On est là pour travailler, c’est notre métier, on n’a que ça à penser et on le fait vraiment à fond. Quand on est dans d’autres clubs on fait ça mais on va aussi travailler, et on n’a pas toujours la tête au foot, aux entraînements.
Un mot sur Sandrine Dusang victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la rencontre face à Montpellier et qui a été opérée avec succès mardi matin ?
Je suis vraiment dégoûté pour elle car elle commençait à bien revenir. Elle a déjà bien galéré ces dernières années avec ses différentes blessures. Sa blessure a mis un petit coup au moral car tout le monde l’adore, c’est vraiment quelqu’un qui a un comportement irréprochable et qui est toujours souriante. On souhaite qu’elle revienne vite et on veut gagner cette compétition pour elle et pour d’autres comme Corine (Franco) qui a aussi été victime d’une grave blessure.
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
Oui mais c’était différent, parce qu’avec Toulouse on n’avait pas le même statut que Lyon. On avançait petit à petit dans la compétition sans être annoncé comme favoris. Comme les filles sont allées en finale l’année dernière, on est donc plus attendu cette année. Avec Toulouse, on avançait tranquillement, c’était la première année qu’il y avait la Coupe d’Europe, on n’avait pas la même approche de la compétition, on voyait ça comme quelque chose de nouveau. Aujourd’hui, on veut vraiment la gagner.
C’est pour jouer ce genre de matches que vous êtes venu à Lyon?
On l’avait joué l’année dernière avec Montpellier et j’avais vraiment pris du plaisir à jouer cette compétition. Ca sort du quotidien du championnat de France, où l’on connaît toutes les joueuses et où l’on rencontre souvent les mêmes équipes. La Ligue des Champions a vraiment un impact différent, c’est quelque chose de génial. Et comme Montpellier ne la jouait pas cette année, c’était un petit challenge de venir à l’Ol. La Coupe d’Europe est l’un des premiers arguments pour lesquels je suis venu ici.
Avez-vous franchi un cap ?
Je ne sais pas car je suis plus en fin de carrière. Malgré tout, je sens que je suis plus exigeante avec moi-même étant donné qu’il y a vraiment de la concurrence et que lors des entraînements tout le monde se donne tout le temps à fond. On est là pour travailler, c’est notre métier, on n’a que ça à penser et on le fait vraiment à fond. Quand on est dans d’autres clubs on fait ça mais on va aussi travailler, et on n’a pas toujours la tête au foot, aux entraînements.
Un mot sur Sandrine Dusang victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la rencontre face à Montpellier et qui a été opérée avec succès mardi matin ?
Je suis vraiment dégoûté pour elle car elle commençait à bien revenir. Elle a déjà bien galéré ces dernières années avec ses différentes blessures. Sa blessure a mis un petit coup au moral car tout le monde l’adore, c’est vraiment quelqu’un qui a un comportement irréprochable et qui est toujours souriante. On souhaite qu’elle revienne vite et on veut gagner cette compétition pour elle et pour d’autres comme Corine (Franco) qui a aussi été victime d’une grave blessure.
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
SABRINA VIGUIER
Née le 4 janvier 1981 à Rodez
Défenseure
1,69 m - 58 kg
Parcours
FCF Lioujas Laloubière (1998-1999), Toulouse OAFC (1999-2001), Toulouse FC (2001-2006), Montpellier HSC (2006-2010), Olympique Lyonnais (depuis 2010)
Cette saison
5 matchs (5 titularisations) - 450 minutes
Née le 4 janvier 1981 à Rodez
Défenseure
1,69 m - 58 kg
Parcours
FCF Lioujas Laloubière (1998-1999), Toulouse OAFC (1999-2001), Toulouse FC (2001-2006), Montpellier HSC (2006-2010), Olympique Lyonnais (depuis 2010)
Cette saison
5 matchs (5 titularisations) - 450 minutes
