Qu'est-ce qui vous a manqué contre le Bayern ?
On a manqué de lucidité et de fraîcheur notamment sur le dernier geste. C'est difficile contre ces équipes-là de se créer des opportunités. On s'en crée quand même beaucoup en seconde période. On est revenu dans nos travers d'il y a quelques semaines où on ne concrétise pas nos actions. C'est beaucoup de frustration.
Aucun point après deux matchs, êtes-vous inquiet ?
Je ne sais pas s'il y a de l'inquiétude mais le constat peut difficilement être plus négatif. On est au pied du mur, dans l'obligation de prendre quasiment le maximum de points sur la double confrontation contre la Roma si on veut avoir une chance de se qualifier pour les quarts de finale. C'est plus qu'un mauvais départ. Bien sûr il y a une pression, une obligation de réagir.
Avez-vous retrouvé l'état d'esprit de votre équipe ?
Oui, je pense qu'on l'a retrouvée. La première mi-temps a été équilibrée, sur les occasions franches, cela penche un peu plus du côté du Bayern en première mi-temps. On était bien en place, elles nous ont mis en difficulté surtout sur nos transitions. Dès que l'on arrivait à mettre en place, on avait le sentiment que cela pouvait être un peu dangereux. On était quand même bien organisés. Quand on était bien en phases de position haute, ce n'était pas facile mais on les a bien gérées. On les a mis en difficulté notamment sur les transitions. Par contre, je trouve qu'en deuxième, on a bien réagi, on a pris des risques, on a été beaucoup plus haut. On a mis la pression plus dans leur camp, en s'exposant bien sûr sur quelques contres mais quand on perd chez soi, on n'a pas le choix, tu veux égaliser, tu pousses. L'état d'esprit était excellent, elles n'ont pas lâché, elles ont poussé. En face, elles ont eu du mal à terminer le match, notamment sur le plan physique. Malheureusement, elles ont tenu, on n'a pas réussi à trouver la brèche et à marquer ce but même si je pense qu'on en était vraiment pas loin. Donc l'état d'esprit est bon. Contre Fleury, cela nous a permis de prendre les points mais ce soir, cela n'a pas suffi.
On a manqué de lucidité et de fraîcheur notamment sur le dernier geste. C'est difficile contre ces équipes-là de se créer des opportunités. On s'en crée quand même beaucoup en seconde période. On est revenu dans nos travers d'il y a quelques semaines où on ne concrétise pas nos actions. C'est beaucoup de frustration.
Aucun point après deux matchs, êtes-vous inquiet ?
Je ne sais pas s'il y a de l'inquiétude mais le constat peut difficilement être plus négatif. On est au pied du mur, dans l'obligation de prendre quasiment le maximum de points sur la double confrontation contre la Roma si on veut avoir une chance de se qualifier pour les quarts de finale. C'est plus qu'un mauvais départ. Bien sûr il y a une pression, une obligation de réagir.
Avez-vous retrouvé l'état d'esprit de votre équipe ?
Oui, je pense qu'on l'a retrouvée. La première mi-temps a été équilibrée, sur les occasions franches, cela penche un peu plus du côté du Bayern en première mi-temps. On était bien en place, elles nous ont mis en difficulté surtout sur nos transitions. Dès que l'on arrivait à mettre en place, on avait le sentiment que cela pouvait être un peu dangereux. On était quand même bien organisés. Quand on était bien en phases de position haute, ce n'était pas facile mais on les a bien gérées. On les a mis en difficulté notamment sur les transitions. Par contre, je trouve qu'en deuxième, on a bien réagi, on a pris des risques, on a été beaucoup plus haut. On a mis la pression plus dans leur camp, en s'exposant bien sûr sur quelques contres mais quand on perd chez soi, on n'a pas le choix, tu veux égaliser, tu pousses. L'état d'esprit était excellent, elles n'ont pas lâché, elles ont poussé. En face, elles ont eu du mal à terminer le match, notamment sur le plan physique. Malheureusement, elles ont tenu, on n'a pas réussi à trouver la brèche et à marquer ce but même si je pense qu'on en était vraiment pas loin. Donc l'état d'esprit est bon. Contre Fleury, cela nous a permis de prendre les points mais ce soir, cela n'a pas suffi.
"Il va falloir analyser les pistes d'amélioration et pourquoi pas changer de système"
Par rapport à la sortie de Katoto, vous aviez de l'inquiétude ?
Il y a un mélange de choses, une appréhension. Peut-être qu'on a été un peu trop rapide sur les étapes. Elle a été mise en difficulté par rapport à l'intensité du match et le niveau. Pour moi, elle n'était pas encore tout à fait prête. A posteriori, l'analyse est qu'il faut encore continuer à travailler pour l'amener à être en capacité de gérer l'intensité de ce type de matchs.
Ils nous ont bien encerclé. Mais par rapport à Marie, on n'a pas retrouvé l'impact physique, notamment de la qualité de point de fixation. Elle avait la consigne de respecter entre les lignes et ne pas jouer trop la profondeur. La ligne arrière du Bayern a bien géré la profondeur. On a manqué d'impact et de solidité pour conserver le ballon.
Il va falloir analyser les pistes d'amélioration et pourquoi pas changer de système. C'est quelque chose que l'on évoquait mais avec la cadence des matchs de trois jours, j'ai décidé de ne pas suivre, on n'a pas eu le temps de le travailler. Le 4-4-2 est une piste à étudier avec Marie, et a fortiori avec l'absence de Sandy Baltimore.
Avec la cadence des matchs, est-ce que vous avez la possibilité de faire tourner pour récupérer ?
J'ai essayé de mettre en place cela depuis deux mois. Maintenant sur le plan offensif, on a quand même une infirmerie qui est pleine. J'avais le feu vert médical que pour 15 minutes pour Ramona Bachmann. Lieke a enchaîné après trois semaines d'arrêt sans s'entraîner contre Fleury même s'il a été très performante pendant une heure mais il lui faut retrouver le rythme. Ana est blessée et Sandy, j'espère qu'on ne l'a pas perdu plus de 10 à 15 jours. On va voir comment cela va évoluer. Devant, on commence à se retrouver avec moins d'options. C'est aussi l'une des raisons pour laquelle on l'évoque aussi que de repasser à deux attaquantes car on en a un peu moins. Au milieu et en défense, on n'a pas ce problème
A quoi peut-on attribuer ces blessures ? Au terrain au Camp des Loges ?
Cela fait partie des difficultés que l'on a actuellement. On sait que l'on est dans une phase de transition, et même si on est au Camp des garçons et que l'on peut penser. On est en transit, on a des problèmes de terrains d'entraînement, de matchs. Cela n'aide pas mais je n'ai pas envie de me cacher derrière ces difficultés. Tout le monde connaît que le contexte que l'on a dans le football féminin. On veut aller dans des conditions et on aura des conditions à court et moyen terme avec les ambitions qu'a le PSG. Il faut que l'on fasse cette transition. On est dans le dur, cela se concrétise aussi sur le terrain où on perd des points. Mais en D1 Arkema, à part Lyon, on n'en a pas perdu, on en perd six points en Ligue des Champions. Maintenant il faut continuer, rester soudés et prendre les matchs comme ils viennent pour atteindre cette deuxième partie de saison, où on aura fini cette transition et on sera dans de meilleures conditions pour travailler, même au niveau du staff.
La trêve internationale arrive, est-ce que vous pouvez travailler ?
Il va malheureusement nous rester 3 à 4 joueuses, cela dépend si les jeunes partent aussi. Sur les périodes internationales, on ne peut pas bosser. Il y a cette frustration de ne pas avoir le temps d'aborder les choses en profondeur. Je ne vais pas me plaindre si j'ai des internationales, c'est que j'ai des bonnes joueuses aussi. C'est le revers de la médaille, c'est à moi de m'adapter et de trouver les solutions.
Il y a un mélange de choses, une appréhension. Peut-être qu'on a été un peu trop rapide sur les étapes. Elle a été mise en difficulté par rapport à l'intensité du match et le niveau. Pour moi, elle n'était pas encore tout à fait prête. A posteriori, l'analyse est qu'il faut encore continuer à travailler pour l'amener à être en capacité de gérer l'intensité de ce type de matchs.
Ils nous ont bien encerclé. Mais par rapport à Marie, on n'a pas retrouvé l'impact physique, notamment de la qualité de point de fixation. Elle avait la consigne de respecter entre les lignes et ne pas jouer trop la profondeur. La ligne arrière du Bayern a bien géré la profondeur. On a manqué d'impact et de solidité pour conserver le ballon.
Il va falloir analyser les pistes d'amélioration et pourquoi pas changer de système. C'est quelque chose que l'on évoquait mais avec la cadence des matchs de trois jours, j'ai décidé de ne pas suivre, on n'a pas eu le temps de le travailler. Le 4-4-2 est une piste à étudier avec Marie, et a fortiori avec l'absence de Sandy Baltimore.
Avec la cadence des matchs, est-ce que vous avez la possibilité de faire tourner pour récupérer ?
J'ai essayé de mettre en place cela depuis deux mois. Maintenant sur le plan offensif, on a quand même une infirmerie qui est pleine. J'avais le feu vert médical que pour 15 minutes pour Ramona Bachmann. Lieke a enchaîné après trois semaines d'arrêt sans s'entraîner contre Fleury même s'il a été très performante pendant une heure mais il lui faut retrouver le rythme. Ana est blessée et Sandy, j'espère qu'on ne l'a pas perdu plus de 10 à 15 jours. On va voir comment cela va évoluer. Devant, on commence à se retrouver avec moins d'options. C'est aussi l'une des raisons pour laquelle on l'évoque aussi que de repasser à deux attaquantes car on en a un peu moins. Au milieu et en défense, on n'a pas ce problème
A quoi peut-on attribuer ces blessures ? Au terrain au Camp des Loges ?
Cela fait partie des difficultés que l'on a actuellement. On sait que l'on est dans une phase de transition, et même si on est au Camp des garçons et que l'on peut penser. On est en transit, on a des problèmes de terrains d'entraînement, de matchs. Cela n'aide pas mais je n'ai pas envie de me cacher derrière ces difficultés. Tout le monde connaît que le contexte que l'on a dans le football féminin. On veut aller dans des conditions et on aura des conditions à court et moyen terme avec les ambitions qu'a le PSG. Il faut que l'on fasse cette transition. On est dans le dur, cela se concrétise aussi sur le terrain où on perd des points. Mais en D1 Arkema, à part Lyon, on n'en a pas perdu, on en perd six points en Ligue des Champions. Maintenant il faut continuer, rester soudés et prendre les matchs comme ils viennent pour atteindre cette deuxième partie de saison, où on aura fini cette transition et on sera dans de meilleures conditions pour travailler, même au niveau du staff.
La trêve internationale arrive, est-ce que vous pouvez travailler ?
Il va malheureusement nous rester 3 à 4 joueuses, cela dépend si les jeunes partent aussi. Sur les périodes internationales, on ne peut pas bosser. Il y a cette frustration de ne pas avoir le temps d'aborder les choses en profondeur. Je ne vais pas me plaindre si j'ai des internationales, c'est que j'ai des bonnes joueuses aussi. C'est le revers de la médaille, c'est à moi de m'adapter et de trouver les solutions.