Sandrine Soubeyrand (photo Frédérique Grando)
b[Il y a de la frustration avec ce résultat ?]cy
C'est vrai que l'on sort frustrées de ce match. Mais en même temps, un match de haut niveau se joue sur des détails. On est bien rentrées dans le match, on a eu plusieurs situations où on peut marquer et on ne marque pas. Et sur leur première occasion, elles marquent. On a commis quelques erreurs et cela ne pardonne pas au très haut niveau. Il faut être efficace. Sur une demi-occasion, il faut pouvoir mettre l'adversaire et scorer et là on n'a pas efficace offensivement. Défensivement on n'a pas concédé beaucoup de choses mais on a quand même concédé les deux buts où on fait deux erreurs défensives. L'engagement, la technicité à gagner des duels défensifs ou offensifs, cela fait la différence.
Est-ce que l'expérience est l'une des raisons ?
Évidemment on souffre de ne jamais avoir joué cette compétition-là. C'est vrai qu'elles ont mis le temps et à la 26e minute, il y a la gardienne qui s'arrête, elles remettent des consignes alors qu'elle n'a rien du tout. A la fin de la première mi-temps aussi. On manque d'expérience c'est vrai mais l'équipe adverse a proposé ce à quoi on s'attendait. On doit s'en vouloir, on est frustrés par rapport à nous-mêmes. Il y avait la possibilité de marquer plus qu'un but. On apprend, j'aurai voulu que l'on apprenne autrement. On est arrivé à proposer du jeu, on a joué dans ce que l'on sait faire. Mais on n'a pas été assez efficace, assez tranchant dans la surface. On a amené le ballon mais il y avait toujours un pied, un genou, la gardienne, un mauvais choix. Je pense qu'il y avait les situations mais ce que l'on retiendra c'est l'efficacité.
C'est vrai que l'on sort frustrées de ce match. Mais en même temps, un match de haut niveau se joue sur des détails. On est bien rentrées dans le match, on a eu plusieurs situations où on peut marquer et on ne marque pas. Et sur leur première occasion, elles marquent. On a commis quelques erreurs et cela ne pardonne pas au très haut niveau. Il faut être efficace. Sur une demi-occasion, il faut pouvoir mettre l'adversaire et scorer et là on n'a pas efficace offensivement. Défensivement on n'a pas concédé beaucoup de choses mais on a quand même concédé les deux buts où on fait deux erreurs défensives. L'engagement, la technicité à gagner des duels défensifs ou offensifs, cela fait la différence.
Est-ce que l'expérience est l'une des raisons ?
Évidemment on souffre de ne jamais avoir joué cette compétition-là. C'est vrai qu'elles ont mis le temps et à la 26e minute, il y a la gardienne qui s'arrête, elles remettent des consignes alors qu'elle n'a rien du tout. A la fin de la première mi-temps aussi. On manque d'expérience c'est vrai mais l'équipe adverse a proposé ce à quoi on s'attendait. On doit s'en vouloir, on est frustrés par rapport à nous-mêmes. Il y avait la possibilité de marquer plus qu'un but. On apprend, j'aurai voulu que l'on apprenne autrement. On est arrivé à proposer du jeu, on a joué dans ce que l'on sait faire. Mais on n'a pas été assez efficace, assez tranchant dans la surface. On a amené le ballon mais il y avait toujours un pied, un genou, la gardienne, un mauvais choix. Je pense qu'il y avait les situations mais ce que l'on retiendra c'est l'efficacité.
"On est frustrés par rapport à nous-mêmes"
Est-ce que la fébrilité défensive ou le manque d'efficacité vous inquiète ?
Je pars du principe que mon équipe doit marquer un but de plus que mon adversaire. Quand on n'arrive pas à marquer, on se fragilise. A 0-0, on a une ou deux situations où l'on doit mieux négocier. A la sortie, cela fait 0-1. On prend le deuxième but, alors que l'on a bien repris la deuxième mi-temps. Évidemment il faut travailler les deux. C'est un adversaire qui avait vraiment des qualités. On avait identifié la n°8 qui est une très très bonne joueuse. On ne va pas tout enlevé. Il faut rester soudées, unies. Il reste encore cinq matchs, on sait que cela va être difficile. On va aller à Chelsea la semaine prochaine. On apprend, il faut apprendre vite, gommer ses erreurs. On l'avait déjà fait contre Lyon, on s'était fait punir. Là, on le fait encore. Chaque adversaire est différent. On a créé deux exploits pour se qualifier, les équipes nous attendent. Au départ, on était l'outsider. On n'est pas favori mais on a marqué les esprits en éliminant Arsenal et Wolfsburg. Les équipes nous prennent au sérieux. Elles ont fait un très bon match. Après on doit trouver les solutions et c'est ce vers quoi on va s'attarder pour progresser, pour continuer à proposer du jeu. Je reste persuadée que c'est à travers le jeu, au regard de mon effectif que l'on va arriver à prendre des points. Après est-ce que l'on pourra aller plus loin dans la compétition, je ne sais pas. Il ne faut pas s'interdire à partir du premier match de ne pas entrevoir les quarts de finale.
C'était le premier de phase de groupes de Ligue des Champions, avez-vous ressenti de la pression ?
On sent vraiment que c'est le niveau international. J'ai vécu et traversé pas mal de matchs et là on sent que l'engagement est au dessus du match de championnat, même contre le PSG, contre Lyon. L'engagement doit être supérieur, chaque équipe est là pour lutter pour un point, pour amener quelque chose à chaque match. Je ne dis pas que contre PSG ou Lyon, elles n'ont pas ça. Elles ont leur supériorité. Mais sur chaque ballon, elles se sont battues. On a perdu mais je ne suis pas pessimiste. Au contraire, je suis optimiste, on ne peut que grandir. En tout cas, cela doit servir à tout le monde, à nous staff, aux joueuses. Il n'y a pas mieux qu'une remise en questions. On a fait un très beau parcours, on a envie qu'avec les six matchs on aspire à mieux. On va tout faire pour s'améliorer pour la semaine prochaine.
Je pars du principe que mon équipe doit marquer un but de plus que mon adversaire. Quand on n'arrive pas à marquer, on se fragilise. A 0-0, on a une ou deux situations où l'on doit mieux négocier. A la sortie, cela fait 0-1. On prend le deuxième but, alors que l'on a bien repris la deuxième mi-temps. Évidemment il faut travailler les deux. C'est un adversaire qui avait vraiment des qualités. On avait identifié la n°8 qui est une très très bonne joueuse. On ne va pas tout enlevé. Il faut rester soudées, unies. Il reste encore cinq matchs, on sait que cela va être difficile. On va aller à Chelsea la semaine prochaine. On apprend, il faut apprendre vite, gommer ses erreurs. On l'avait déjà fait contre Lyon, on s'était fait punir. Là, on le fait encore. Chaque adversaire est différent. On a créé deux exploits pour se qualifier, les équipes nous attendent. Au départ, on était l'outsider. On n'est pas favori mais on a marqué les esprits en éliminant Arsenal et Wolfsburg. Les équipes nous prennent au sérieux. Elles ont fait un très bon match. Après on doit trouver les solutions et c'est ce vers quoi on va s'attarder pour progresser, pour continuer à proposer du jeu. Je reste persuadée que c'est à travers le jeu, au regard de mon effectif que l'on va arriver à prendre des points. Après est-ce que l'on pourra aller plus loin dans la compétition, je ne sais pas. Il ne faut pas s'interdire à partir du premier match de ne pas entrevoir les quarts de finale.
C'était le premier de phase de groupes de Ligue des Champions, avez-vous ressenti de la pression ?
On sent vraiment que c'est le niveau international. J'ai vécu et traversé pas mal de matchs et là on sent que l'engagement est au dessus du match de championnat, même contre le PSG, contre Lyon. L'engagement doit être supérieur, chaque équipe est là pour lutter pour un point, pour amener quelque chose à chaque match. Je ne dis pas que contre PSG ou Lyon, elles n'ont pas ça. Elles ont leur supériorité. Mais sur chaque ballon, elles se sont battues. On a perdu mais je ne suis pas pessimiste. Au contraire, je suis optimiste, on ne peut que grandir. En tout cas, cela doit servir à tout le monde, à nous staff, aux joueuses. Il n'y a pas mieux qu'une remise en questions. On a fait un très beau parcours, on a envie qu'avec les six matchs on aspire à mieux. On va tout faire pour s'améliorer pour la semaine prochaine.
Julie DUFOUR : "Il ne faut pas lâcher même dans la défaite"
"On savait que cela allait être difficile de rentrer dans ce genre de compétition. Ce soir, on n'a pas été trop efficace et cela n'a pas abouti. Forcément, déçue, mais il reste encore cinq matchs. On va essayer de bien faire. Il y a de la frustration. On a eu la balle dans ce match. On a les occasions. On va travailler sur ce genre de matchs. Elles ont été efficaces sur leurs deux actions. Il ne faut pas lâcher même dans la défaite. On reste soudées. Après cela fait partie du football, on sait que ce n'est pas facile de jouer ce genre de matchs. On a fait en sorte de faire le maximum. Pour nous, c'était la première fois, cela va nous aider pour la suite".
